Vancouver attend toujours l'hiver

Les camions défilent jour et nuit sur les routes montagneuses de Cypress Mountain, située à 30 kilomètres de Vancouver. Remplis de neige, ils forment depuis plusieurs semaines un convoi ininterrompu jusqu'aux pistes de la station. Là où sont programmées les épreuves de ski acrobatique, de skicross et de snowboard. Dans le ciel bleu qui enveloppe le site niché à 930 mètres d'altitude, les hélicoptères se relaient pour acheminer des balles de paille servant à solidifier le bas-côté des pistes. travail titanesqueLes Jeux débutent ce week-end mais toujours pas l'ombre d'un flocon depuis le début de l'hiver. La cité canadienne subit les effets d'El Niño, ce courant saisonnier qui réchauffe les côtes du Pacifique. Les organisateurs ont mobilisé cent cinquante véhicules qui vont chercher « l'or blanc » jusqu'à 260 kilomètres de Vancouver. Un travail titanesque qui semble porter ses fruits. « Ça a été long et éprouvant. Mais les pistes sont désormais prêtes à recevoir les athlètes », assure Sébastien Théberge, le porte-parole du comité d'organisation. À une centaine de kilomètres de là, Whistler, l'autre site de compétition, ne manque pas de poudreuse. « Il y a 9 mètres de neige », précise Sébastien Théberge. Reste une inquiétude : le brouillard. « Il peut très bien y avoir une tempête qui nous oblige à reporter les courses d'un jour ou deux », admet Jacques Rogge, le président du Comité international olympique. Pour y faire face, les compétitions de ski ont été programmées au début des Jeux. Afin de conserver une certaine marge de manoeuvre.A. J., avec françois giuseppi, à vancouver Transport de neige vers Cypress Mountain.af
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