Après une année 2010 marquée « par des résultats exceptionnellement bons », Publicis n'entend pas en rester là. L'an dernier, le troisième groupe mondial de communication a vu ses revenus bondir de 19,8 % à 5,418 milliards d'euros tandis que la croissance organique, indicateur phare dans le secteur, a progressé de 8,3 %. Et cela pour un bénéfice net de 526,3 millions d'euros en hausse de 30,5 %. Supérieures aux attentes du consensus, ces données financières ont séduit le marché. Jeudi, le titre a terminé la séance sur un bond de 4,10 %. « Notre stratégie initiée en 2006 porte ses fruits, c'est une stratégie gagnante », s'est félicité Maurice Lévy, président du directoire. Pour continuer à surperformer le marché dans les années qui viennent, le groupe publicitaire va maintenir le cap sur le numérique et les pays émergents qui à eux deux, pèsent à hauteur de 48,5 % du chiffre d'affaires total du groupe contre 28 % en 2006. Publicis ambitionne d'ici à 2013, de dégager 65 % de ses revenus des pays émergents (30 %) et du numérique (35 %). Objectif ChineDans le numérique, Maurice Lévy est particulièrement confiant dans les capacités de son groupe. Cette activité continue à croître à un rythme plus élevé que le reste du marché dont la croissance mondiale est estimée par ZenithOptimedia, filiale de Publicis, à 4,6 % pour 2011. Concernant les pays émergents, il reconnaît que son groupe « peut être encore plus actif ». Il affiche de fortes ambitions sur le marché chinois, qui ne représente que 3,7 % de ses revenus et où son bras droit Jean-Yves Naouri est particulièrement présent. D'ici à 2013, Publicis ambitionne de doubler sa taille en Chine et veut, à moyen terme, faire de l'Empire du Milieu son second marché après les États-Unis. Confiant dans l'avenir, Maurice Lévy se veut néanmoins prudent : « Si l'impact de la crise est derrière Publicis, on ne peut pas dire que la crise est totalement derrière nous ». Sandrine Bajos + 4,10 %

latribune.fr

10 Févr 2011, 21:31

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