Chaque année depuis 2004, on peut voir en marge du Festival une multitude de classiques du septième art récemment restaurés, projetés dans le Palais des festivals et rediffusés à La Licorne. Des séances à ne pas rater, d'autant qu'elles sont souvent introduites par un proche du réalisateur ou une personnalité tel Pedro Almodovar qui viendra en personne présenter « Tristana », de Luis Bunuel sélectionné à Cannes en 1970. Dès jeudi, le magnifique « Baiser de la femme araignée », d'Hector Babenco, lance les réjouissances. Vingt-cinq ans après, toute l'équipe revient à Cannes. À voir aussi « la Bataille du rail » (1946) de René Clément, premier film primé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, célébrant avec fougue le courage des résistants cheminots. Ou « Psycho » de Hitchcock dont la bande-son, en restauration, promet une autre approche du film. Y. Y.Hot DogsTant qu'il y aura des hommes... il y aura aussi des chiens. Partant de ce principe, une poignée de prestigieux critiques britanniques de cinéma exerçant dans des journaux aussi sérieux que « The Independent » ou « The Guardian », se sont dit qu'il n'y avait pas de raison de primer les seuls bipèdes à Cannes pour leur interprétation. Emmené par le journaliste Toby Rose, ils ont créé le « Palm Dog » qui décerne chaque année le prix du « meilleur chien d'un film toute section confondue ». « Dug » le bien-nommé, inoubliable toutou de « Là-haut », le dernier dessin animé des studios Disney-Pixar, l'a emporté l'an dernier. Et pour 2010, l'année du dixième anniversaire de la manifestation ? On dit que les chiens de « Robin des bois » ont toutes leurs chances. à moins qu'ils ne se voient rafler la mise par Boss, héros canin du dernier Stephen Frears « Tamara Drewe ». Verdict le 23 mai. www.palmdog.com. Y. Y.

latribune.fr

11 Mai 2010, 23:22

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