Grandes écoles, la remise en question

C'est l'histoire d'un paradoxe français. Les élites se battent pour faire entrer leurs enfants dans l'une des " grandes " (X, HEC, ENA), ces écoles de la République dont les diplômés sont assurés d'une carrière fructueuse. Et pourtant, selon l'enquête de Thomas Lebègue et Emmanuelle Walter, journalistes, le système des grandes écoles est ébranlé par le doute. Recrutement élitiste, position relative médiocre dans les classements internationaux, faiblesse de la recherche, il vacille sur ses fondations. Et si l'excellence de nos grandes écoles nuisait à la prospérité économique de la France ? s'interrogent-ils. Seule une minorité de jeunes créateurs d'entreprise sont issus d'une grande école, les élèves préférant la finance, les grands groupes ou l'administration. Alors, à quand la fin du splendide isolement ? Sciences po Paris avec la révolution imprimée par Richard Descoings a donné le la, en hissant le drapeau rouge (avec le lion et le renard) rue Saint-Guillaume, et tente d'en faire une vraie business school..."Grandes écoles, la fin d'une exception française", de Thomas Lebègue et Emmanuelle Walter. Calmann-Lévy (224 pages, 17 euros).
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