Heaven Climber acquiert une dimension nationale

Depuis sa création en 1991 à Nice (Alpes-Maritimes) et surtout depuis dix ans, Heaven Climber a souvent grandi par croissance externe. Mais sa dernière acquisition lui apporte la dimension nationale qu'elle ne possédait pas encore dans les travaux spéciaux, acrobatiques et géotechniques, pour le BTP, l'industrie et l'environnement. « Nous réalisions, en 2009, 50 millions d'euros de chiffre d'affaires, en progression de 50 % en trois ans. D'ici un an, avec l'apport de Foratech, nous devrions atteindre 75 millions d'euros et nous visons le cap des 100 millions d'euros à l'horizon 2014 », explique le PDG et fondateur, Jean-Marc Delrieux. Implantée à Martillac, en Gironde, la société familiale Foratech (70 salariés, 20 millions d'euros de chiffre d'affaires) réalise des fondations spéciales pour le BTP à partir de quatre sites d'activité, Bordeaux, Nantes, Poitiers et Saint-Ouen l'Aumône (Val d'Oise). Son savoir-faire s'est développé dans le domaine des pieux forés en béton et des micro-pieux.« Très bien positionné dans le génie civil, le transport par câble et la protection contre les éboulements, Heaven Climber avait besoin de se renforcer dans ces techniques et de couvrir la façade atlantique et la région parisienne, afin de compléter sa présence des Pyrénées jusqu'aux Alpes, précise Jean-Marc Delrieux. La complémentarité de nos deux entreprises n'engendre aucun risque de superposition d'activités, susceptible d'inquiéter nos personnels. Foratech est, de plus, une société saine financièrement et tous ses clients sont nouveaux pour nous. Ce rapprochement est, enfin, une histoire d'hommes et d'affinités. Stéphane Texier, fils du fondateur, demeure à la tête de la structure. » Autre rachatEmployant 350 collaborateurs, Heaven Climber se donnera le temps de digérer cette reprise, comme il l'a fait, après avoir acquis, en 2006, EI Montagne, alors filiale d'Ineo. Pour autant, d'autres acquisitions ne sont pas exclues à l'avenir. « Pour parvenir à notre objectif en 2014, nous comptons sur notre croissance organique, mais un autre rachat devrait s'avérer nécessaire. Nous regardons partout. Il pourrait se concrétiser à l'étranger où se fera une part de notre expansion», avance Jean-Marc Delrieux. Aujourd'hui, suite aux créations et acquisitions enregistrées ces deux dernières années, la PME d'Aix-en-Provence compte des implantations sur l'Ile de Trinidad, en Andorre et en Espagne. Elle vient de se doter également d'un nouveau site en Estonie dont elle espère beaucoup. Le chiffre d'affaires à l'export avoisine 7 % sur le dernier exercice. « Notre ouverture du capital, en 2007, à CIC Banque de Vizille et à BNP Paribas Développement a contribué à changer la donne stratégique, admet Jean-Marc Delrieux. Nous sommes désormais beaucoup plus en veille qu'auparavant sur les possibilités de diversifications géographiques ou par métiers. Mais on vient aussi nous proposer des pistes potentielles. »
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