PSA va supprimer 1500 postes supplémentaires en France

PSA devrait procéder en France à plus de 1500 suppressions de postes à travers des départs non remplacés d\'ici à 2014, outre les 8000 déjà annoncées, selon les syndicats. La direction du groupe automobile français a précisé, lors d\'un comité central d\'entreprise extraordinaire, que, au total 11.214 suppressions d\'emplois étaient envisagées entre mai 2012 et mi-2014 en incluant également un certain nombre de départs liés à un plan sur la base du volontariat engagé en 2012, ont rapporté les syndicalistes présents à la réunion ce mardi.200 millions de cashPSA brûle 200 millions d\'euros de cash par mois, de l\'aveu même de Philippe Varin. Le constructeur doit trouver des solutions d\'urgence. Au premier semestre, le groupe avait enregistré une perte nette de 819 millions d\'euros. La perte opérationnelle courante de la division automobile s\'élevait à 662 millions, avec une marge négative de 3,3% par rapport au chiffre d\'affaires. Déjà, le consortium a dû faire appel à l\'Etat français pour se porter au secours de sa filiale Banque PSA Finance! L\'Etat s\'est porté garant du refinancement pour des émissions obligataires nouvelles de la Banque PSA Finance, jusqu\'à un montant de 7 milliards d\'euros.Syndicats pour un reformatage En juillet dernier, PSA avait annoncé un grand plan de suppression de 8000 emplois avec à la clé, la fermeture du site d\'Aulnay, provoquant une levée de boucliers politico-médatique. Les syndicats de PSA ont rejeté ce mardi la restructuration envisagée. Ils réclament un reformatage du plan. Même si PSA a promis \"zéro licenciement\". Les syndicats s\'appuient sur les conclusions du cabinet d\'expertise Secafi, désigné à l\'unanimité en juillet par les élus du CCE pour ausculter les finances du constructeur français et qui a détaillé son rapport. Les experts reconnaissent que PSA traverse une crise  et doit réduire la voilure, mais critiquent le manque de clarté stratégique et estiment qu\'environ 500 postes pourraient être épargnés à Rennes. Ils mettent en garde contre des \"réductions d\'effectifs et coupes budgétaires (qui) entraînent l\'entreprise dans une spirale de décroissance (effectifs, capacités, plan produits) dont l\'issue n\'est pas certaine\".
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