L'horizon s'éclaircit pour BPCE et pour ses actionnaires, les 17 Caisses d'Épargne et les 20 Banques Populaires qui en contrôlent 80 % à parité, mais aussi l'État qui en détient 20 % en actions de préférence. Le groupe, né le 31 juillet, a publié hier un résultat net consolidé de 447 millions d'euros au troisième trimestre, contre une perte nette de 757 millions au premier semestre. Il reste toutefois déficitaire de 310 millions sur neuf mois. L'activité de banque de détail a affirmé son dynamisme commercial en dégageant de juillet à septembre un produit net bancaire de 3,35 milliards, en hausse de 19 % sur un an. Les deux réseaux principaux affichent notamment des encours de crédit en hausse de 3,3 %, contre 1,7 % pour l'ensemble du marché, et même supérieurs à 5 % sur les particuliers et les PME. De janvier à septembre, les provisions totales dans la banque de détail ont augmenté de 78 % sur un an, mais elles se sont stabilisées sur les crédits à la clientèle. Le groupe ne s'attend toutefois pas à un vrai reflux avant la mi-2010. Quant au pôle immobilier, il a profité de l'amorce de reprise du marché au troisième trimestre, avec des revenus en hausse de 15 % sur un an, à 638 millions. La garantie apportée à sa filiale Natixis, qui a joué à hauteur de 17 millions ce trimestre, n'a coûté au groupe que 4,7 millions en consolidé. Après remboursement de 750 millions à l'État (lire interview ci-contre), Groupe BPCE affiche un ratio de solvabilité Tier One de 8,8 % au 30 septembre, contre 8,6 % au 30 juin. B. J.

latribune.fr

13 Nov 2009, 1:43

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