L'intérêt pour la validation des acquis de l'expérience est limité

Au fil des ans, l'intérêt pour la validation des acquis de l'expérience (VAE) progresse, mais à pas très comptés. Institué par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, ce dispositif permet à toute personne d'obtenir la totalité d'un diplôme ou d'un titre grâce à son expérience professionnelle, qu'elle ait été acquise au travers d'activités salariées, non salariées ou bénévoles. En 2009, près de 75.000 dossiers ont été jugés recevables par l'ensemble des ministères délivrant des certifications par la voie de la VAE et environ 58.000 ont été examinées par un jury, indique une récente étude de la Dares. Au total, 32.000 candidats ont obtenu une certification par VAE (167.000 depuis 2002), soit 13 % de plus qu'en 2008, année qui avait été marquée par une légère baisse. Si la prédominance du ministère de l'Education nationale s'est fortement réduite depuis 2004 avec l'accessibilité par la VAE aux diplômes des autres ministères, il reste encore le ministère certificateur le plus important : un peu moins de la moitié (47 %) des candidats diplômés par la VAE en 2009 ont obtenu un diplôme de l'enseignement professionnel et technologique de l'Education nationale.Au ministère chargé de l'Emploi, 10.900 dossiers de candidature à un titre professionnel ont été jugés recevables à la VAE en 2009, soit 2 % de plus qu'en 2008. L'étape de recevabilité est la première dans le parcours d'un candidat à la VAE. Pour être recevable, un candidat doit justifier de trois ans d'expérience dans le domaine d'activité du titre visé. Plus de 8.700 candidats se sont présentés à une épreuve de validation au cours de l'année, parmi lesquels 5.600 candidats ont validé un titre complet. Les femmes et les demandeurs d'emploi restent majoritaires parmi les candidats, avec respectivement 61 % et 60 %. Niveau VLe titre d'assistance de vie aux familles reste le plus fréquemment présenté, mais sa part continue de diminuer : moins d'un tiers des candidats présentés à une épreuve y postulent contre trois candidats sur cinq en 2004. En 2009, les titres professionnels présentés sont encore majoritairement de niveau V (BEP-CAP), même si leur proportion tend à diminuer depuis 2005 : ils représentent actuellement 60 % des titres proposés, contre 69 % en 2005. I. M.
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