à première vue, le France-Autriche de ce soir ne présente pas grand intérêt. Les Bleus étant déjà qualifiés pour les barrages, ce dernier match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010 prend des allures de formalité. Néanmoins, plusieurs interrogations planent sur cette affiche. Sur quelle équipe misera Raymond Domenech ? Alignera-t-il une formation remaniée afin de faire souffler ses cadres ou profitera-t-il de ce match sans enjeu pour parfaire les automatismes avant les échéances décisives de novembre ? Un sérieux dilemme. « Il y a plein de choix possibles, admet le sélectionneur. On jouera pour faire un match dans la lignée de ce qu'on a fait jusqu'à présent. Il faut produire un jeu plaisant. » Quoi qu'il en soit, les joueurs semblent motivés pour s'imposer face à l'Autriche. « C'est une meilleure équipe que les îles Féroé. Ça va nous servir de match référence pour la suite », assure Éric Abidal. Une manière aussi de maintenir une bonne dynamique et un niveau de confiance optimal.des escabeauxCe match retour offre également aux Bleus l'occasion de se racheter. Le 6 septembre 2008, ils avaient sombré à Vienne en s'inclinant 3-1 au terme d'une prestation indigente. Le tout au lendemain d'un Euro catastrophique qui avait vu Domenech maintenu dans ses fonctions contre toute attente. Ce dernier avait, à l'époque, évoqué les « escabeaux » qui manquaient à ses hommes pour contrer les athlétiques Autrichiens. « C'est une équipe qui nous a surpris d'entrée, se rappelle Thierry Henry. Ils nous ont mis trois buts sur coups de pieds arrêtés. Ils sont très dangereux sur ces phases de jeu. Ils sont également très performants au niveau de l'engagement. On sait que ce match ne va pas être évident. » Même s'ils ne l'affirment pas clairement, les Bleus auront forcément des envies de revanche à l'heure de pénétrer sur la pelouse du Stade de France. Car leur déroute autrichienne a été le point de départ d'une campagne épineuse. Devant un stade qui devrait afficher complet, ils ont l'occasion d'effacer ce mauvais souvenir. Histoire de refermer définitivement un chapitre douloureux.Alexandre Jaquin, avec Loïc Briley

latribune.fr

14 Oct 2009, 1:54

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