La Commission veut réformer le pacte de stabilité

à la lumière de la crise grèque, résultant d'un laxisme de la gestion des finances publiques et de statistiques inexactes, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a plaidé mercredi en faveur d'une réforme du pacte de stabilité (qui prévoit un plafond du déficit public à 3 % du PIB) pour lui donner un caractère réellement contraignant, sous forme de sanctions et de contrôle étendu sur le comptes des pays de la Commission européenne.Un dossier sur lequel devrait se pencher les ministres des Finances de l'Union européenne (UE) lors de leur réunion à Madrid vendredi, qui évoqueront à nouveau le cas grec. En effet, le mécanisme d'aide de 30 milliards d'euros annoncé dimanche par l'Eurogroupe ne parvient toujours pas à convaincre les marchés financiers, qui testent la réelle volonté de l'Europe d'aider la république hellénique. Le taux de l'obligation grecque à 10 ans est repassé mercredi au-dessus de 7 %, contre 6,81 % mardi. C'est surtout du côté du principal contributeur, l'Allemagne, dont l'opinion publique est réticente à toute aide, que risque de venir les problèmes. Certains juristes préparent un dossier pour contester le plan devant la cour constitutionnelle allemande. R. Ju.
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