Le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) est la première place de cotation du caoutchouc pour des raisons historiques : le pays était autrefois un gros importateur et consommateur de ce produit. Mais le tissu économique japonais a changé : même les constructeurs automobile japonais produisent ??et donc achètent?? leur caoutchouc en Chine. Le Tocom se voit tailler des croupières par Shanghai : les volumes traités sur le caoutchouc ont été divisés par deux en 2008, alors qu'ils progressent en Chine, ce qui incite de plus en plus de traders à s'intéresser aux cours du marché chinois. Les contrats à terme sur la matière première ne sont toutefois pas ouverts aux intervenants étrangers, et sont libellés en yuan, une monnaie dont la convertibilité n'est pas assurée. Une fois ces obstacles levés, il est probable que le contrat à terme du caoutchouc connaisse le même sort que celui du fil de soie, disparu du Tocom.

latribune.fr

16 Sept 2009, 2:08

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