Bruce Wasserstein, une des dernières « légendes de Wall Street »

Grand et imposant, ce natif de Brooklyn détonne par son franc-parler. Son style brutal et direct tranche avec la retenue et les manières des banquiers français habitués à l'ambiance feutrée de Lazard à Paris. Le décès de Bruce Wasserstein sonne la disparition d'un des derniers grands banquiers de Wall Street. « Il avait une personnalité contrastée entre son côté chien fou et détaché des choses », explique l'un de ses proches collaborateurs. Un autre évoque aussi un personnage « très cool » qui se moquait de son apparence, pouvant s'habiller avec des chemises débraillées et des baskets. Un ancien de Lazard le décrit même comme quelqu'un de peu raffiné et pas très poli. Depuis l'an passé, il était très affecté par le décès de sa s?ur, la dramaturge Wendy Wasserstein. Mais au-delà de ses défauts et qualités, Bruce Wasserstein fascine. Il est l'inventeur de l'offre hostile et agressive à la fin des années 1980 aux côtés de KKR sur RJR Nabisco. Il fait fortune dans la banque d'affaires en vendant sa boutique Wasserstein Perella en 2001, dont il obtient 600 millions de dollars. Milliardaire, il avait investi dans les médias, comme dans le « New York Magazine », et dans l'immobilier. Marié cinq fois, il laisse sa fortune à ses six enfants. M. Pe.
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