Rhône-Alpes/enseignementAvec la méthode Keymatch, une promotion d'étudiants d'école supérieure doit résoudre une problématique d'entreprise concrète, présentée par le dirigeant d'entreprise. Un match à deux niveaux : les étudiants doivent affronter une réalité d'entreprise, mais aussi s'affronter entre eux, répartis en groupes. La compétition peut durer plusieurs semaines en fonction de l'emploi du temps pédagogique. Au final, l'équipe avec la meilleure recommandation remporte le match.À la différence de cas d'écoles théoriques ou passés, Keymatch permet aux étudiants de se roder sur des vraies données de marché et dans le cadre d'un cahier des charges. Ce supplément pédagogique est encadré par les professeurs et les recommandations sont évaluées par l'entreprise. Car si chaque équipe part avec le même brief, les solutions proposées évidemment divergent. « L'intérêt pédagogique est de comparer les recommandations en intégrant le point de vue des entreprises », indique Gilles Vercaemer, cofondateur, avec sa femme Marie-Laure, de Keymatch. Il a occupé plusieurs postes de direction, principalement chez Hewlett-Packard ; elle a travaillé comme responsable de marketing dans l'industrie avant de se consacrer à des interventions en écoles supérieures de communication.innovation et performanceIls ont créé Keymatch fin 2007 à Lyon pour répondre « aux attentes particulières de la génération Internet » en misant sur « l'innovation et la performance ». L'opération est aussi une opportunité de recrutement. La start-up a organisé une vingtaine de matchs avec des écoles de commerce ou de communication et des entreprises, PME et grands groupes.Claude Ferrero, à Lyon

latribune.fr

16 Déc 2009, 1:46

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