Un retour sur investissement rapide, des économies de toutes parts et des gains de productivité évidents : la dématérialisation est à l'évidence un nouveau moyen à disposition des entreprises pour améliorer leur productivité de façon significative. Portée par les progrès technologiques, la dématérialisation concilie accessibilité économique et simplicité de mise en oeuvre des solutions. Elle consiste à transformer les flux de papier qui circulent dans l'entreprise, et entre elle et ses clients, en données numériques. Elle recouvre généralement la numérisation des courriers entrants, les échanges entre les différents services, le traitement et l'archivage des documents.La dématérialisation a fait ses premiers pas dans le traitement des factures ou des bons de commande. Elle s'étend aujourd'hui dans l'entreprise et dans les administrations : appels d'offres dématérialisés, bulletins de salaire, formulaires, relevés mensuels, etc. De même, si la dématérialisation a d'abord été adoptée par les grands émetteurs de factures ou de relevés (électricité, banques, complémentaires santé, etc.), elle gagne aujourd'hui des entreprises de toutes tailles. économies de papierLa mise en place d'une solution informatique de dématérialisation a un retour sur investissement inférieur à dix-huit mois. Elle se traduit par des économies sensibles de papier puisqu'on estime qu'une facture ou un bon de commande est copié cinq fois en moyenne dans l'entreprise. Qui dit économies de papier dit suppression des manipulations de ces papiers : mise sous pli, affranchissement, acheminement et transport.Les gains sont aussi sensibles du côté de la productivité. Le temps de traitement d'une facture, par exemple, chute de trois semaines en moyenne en mode manuel à deux jours environ en mode dématérialisé ! Enfin, certains éditeurs de logiciels proposent d'utiliser leurs solutions en ligne, en mode Software as a Service (SaaS). Cela intéresse particulièrement les TPE et les PME, car cette solution ne nécessite aucun investissement. Le logiciel est facturé à l'usage, au nombre de factures traitées dans le mois, par exemple.Sophy Caulie

latribune.fr

16 Mai 2010, 23:21

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