Pendant longtemps, l'informatique n'a eu que le mot performance comme profession de foi. Des processeurs plus rapides, des serveurs plus puissants et des réseaux plus conséquents ont alimenté les besoins de traitement des centres de données. Or, on a pu constater que cette dynamique conduisait non seulement à une impasse, mais qu'elle coûtait relativement cher en consommation énergétique. Un serveur puissant consomme beaucoup d'électricité ; il faut climatiser la pièce où il se trouve pour le refroidir et pour qu'il fonctionne parfaitement. Cependant, si ce serveur n'est utilisé qu'à hauteur de 30 % de ses capacités, il y a un problème fondamental dans les centres de données.Ce problème a été identifié et plusieurs techniques permettent de remédier à cette situation. C'est le thème du Green IT ou « informatique verte ». D'abord, il y a le travail des concepteurs de processeurs comme Intel, AMD et IBM. Tous ont trouvé des méthodes de fabrication pour augmenter la capacité de traitement à consommation constante. Est venue se greffer la vitualisation de serveurs, qui consiste à faire fonctionner plusieurs applications sur une même machine. Au lieu d'utiliser un serveur par application (paye, messagerie, commande, expédition, facturation), on regroupe tout sur un seul serveur. Il est certes un peu plus puissant, mais les économies en énergie sont tangibles. Une bonne démarche de Green IT ne s'entend que si l'on peut mesurer ces économies. P. B.

latribune.fr

16 Mai 2010, 23:21

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