New York so cool

À Manhattan, rien n'est trop doux, détendu et souple pour incarner une élégance qui se veut à l'antithèse du précédent show off. Absence totale de logo, aucune esbroufe, ni expérimentations capricieuses : toutes les pièces sont aisées à porter. Les matières nobles, les formes amples et généreuses. Abondance de laines, de fausses fourrures, de bouclettes de mohair, les créateurs conçoivent des vêtements pour s'emmitoufler. Avec une palme d'or pour Rodarte, qui dessine une allure tout en drapés croisés d'impressions romantiques. Splendide. Avec Ralph Lauren, les tenues inspirées par les Indiens et l'Ouest américain évoquent le retour à la terre. Les épaules tombent (Donna Karan), les paddings s'effacent. Les manteaux se chinent, se tricotent et se portent ouverts sur des minijupes sexy avec Diane von Furstenberg. Thakoon opte pour le confort : ses pantalons adoptent la ligne carotte, larges à la taille et serrés sur les chevilles. Chez Jason Wu, les vestes de tweed se marient à des robes 100 % laine et collants opaques chocolat. Les couleurs associent les tonalités automnales ; et là encore, aux côtés des rouilles et autres moutardes, le camel, le gris et les tons crémeux sont omniprésents. En version complète même chez Lacoste en début de défilé. Pour le soir, enfin, deux possibilités : le noir toujours (pour la touche rock, voire rebelle mais sage) et le lamé glamour (pour briller en société) avec Marc Jacobs. I. L.
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