Les groupes français prêts à sortir leur chequier

En France, plusieurs groupes tricolores ont des visées d'acquisitions à l'international et sur leur marché domestique. Figure en première place GDF Suez, qui va mettre la main sur le britannique International Power, à l'issue d'une fusion assortie d'une introduction en Bourse. Cette opération va donner naissance au premier groupe énergétique mondial, hors sociétés pétrolières, avec un chiffre d'affaires de 84 milliards d'euros. Et GDF Suez n'est pas encore rassasié puisqu'il a déposé une offre de rachat sur le numéro trois polonais de l'énergie, Enea. Pour en prendre 51 %, il faudra mettre sur la table 1,2 milliard d'euros.Safran est aussi actuellement l'un des principaux animateurs français des fusions-acquisitions. Alors qu'il va boucler l'achat de la filiale de SNPE, SNPE Matériaux Énergétiques, il s'est lancé ces dernières semaines sur plusieurs dossiers. L'équipementier aéronautique et électronique, fort du feu vert de l'État, a exprimé son intérêt pour son homologue Zodiac. Et le groupe présidé par Jean-Paul Herteman s'est porté candidat à l'achat de l'essentiel des activités biométriques de l'américain L-1. Au début de l'été, Zodiac a de son côté racheté à l'allemand Premium Aircraft Interior Group la société Sell GmbH (179 millions d'euros de chiffre d'affaires), grand concepteur et fabricant de cuisine et d'équipement électriques pour cuisines d'avions.Sanofi est également prêt à sortir son chéquier pour s'offrir la biotech américaine Genzyme. Le groupe français a proposé 14 milliards d'euros pour racheter ce spécialiste des maladies rares. Verdict d'ici quelques semaines. Michel cabirol
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