De nouveaux associés chez Goldman Sachs. La banque d'affaires s'apprête à élever 110 de ses salariés à ce rang très convoité. Les heureux élus rejoindront à partir de janvier un cercle aussi fermé que prestigieux, créé en même temps que la banque en 1869 et qui a résisté à l'introduction en Bourse 130 ans plus tard. « Ces nominations récompensent une partie des plus brillants professionnels de la firme, qui contribuent à sa culture d'excellence », ont rappelé le PDG, Lloyd Blankfein, et le directeur des opérations, Gary Cohn, dans un mémo interne. Deux français vont partie de cette liste : Laurent Lellouche, basé à Paris, et Patrick Tassin de Nonneville, qui officie à Londres.Goldman Sachs, qui emploie environ 35.000 personnes dans le monde, comptera désormais près de 470 associés, selon une source citée par le « Wall Street Journal ». Un chiffre en hausse, qui peut être interprété comme une volonté de la banque d'éviter que ses meilleurs éléments ne partent à la concurrence, notamment dans les hedge funds. 600.000 dollars par anDe plus en plus de « partners » sont basés hors des frontières américaines, notamment en Asie, alors que la banque souhaite renforcer ses positions à l'étranger. Les dernières nominations remontaient à 2008 et concernaient 94 salariés. En 2006, cette promotion avait été accordée à 115 employés.Au-delà de son prestige, le titre d'associé permet de partager une partie des profits engrangés par la banque, en plus d'un salaire de base fixé à 600.000 dollars par an. La majeure partie de cette rémunération est accordée en actions. Un associé reste en moyenne entre huit et dix ans chez Goldman Sachs, avant de poursuivre d'autres intérêts ou de prendre sa retraite. Mais les associés peuvent également perdre leur statut et tous les avantages qu'il procure. Cela aurait touché une soixantaine d'entre eux cette année, selon le « New York Times ». Goldman voulait faire de la place pour injecter du sang frais. J. M., à New York

latribune.fr

18 Nov 2010, 23:22

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