La forêt, rescapée du sommet

Un accord multilatéral, avec pour objectif une application rapide : voilà la décision la plus concrète signée cette semaine à Copenhague. L'Australie, la France, le Japon, la Norvège, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont engagés à débloquer 3,5 milliards de dollars en faveur de la lutte contre la déforestation, un phénomène qui représente 20 % des émissions de gaz à effet de serre annuelles de la planète. Compliquée à orchestrer en raison des méthodologies évaluant les réductions d'émissions de gaz à effet de serre, la forêt était absente du protocole de Kyoto. Les fonds, également appelés « fast stard funding », seront consacrés à sanctuariser les forêts tropicales, qui sont de véritables puits de carbone. Elles ont pourtant tendance à disparaître, notamment en Amazonie où les agriculteurs plantent à la place du soja et de la canne à sucre, ou encore en Afrique équatoriale, où leur bois est utilisé comme source d'énergie. « Les actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation peuvent nous aider à stabiliser le climat, soutenir le revenu (des populations locales), conserver la biodiversité et promouvoir le développement économique », assurent les signataires de l'accord. La France s'est engagée à consacrer 375 millions de dollars à ce fonds auquel les États-Unis et la Norvège apporteront chacun 1 milliard. A. R.
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