Si les foncières ont été les premières en 2008 à subir de plein fouet les effets de la crise des subprimes et bancaire, elles ont été toutes aussi promptes à réagir vigoureusement l'an passé, enregistrant des rebonds assez spectaculaires en Bourse. Sans que leur santé financière ne se soit pourtant notablement améliorée. Pour l'heure, les principaux acteurs du secteur n'ont pas encore publié les chiffres de leur activité en 2009. Mise à part Mercialys, la filiale immobilière de Casino. Celle-ci a fait part d'une amélioration de 15 % de son chiffre d'affaires l'an passé et ce, grâce notamment à une hausse organique de 6,1 % des loyers. D'une manière générale, les professionnels repoussent tous l'idée d'une crise immobilière. Il n'empêche que le niveau des loyers dans les bureaux ne devrait pas s'améliorer ces prochains mois, bien au contraire. investisseurs circonspectsEt le taux de vacance qui s'est dégradé ne semble pas devoir rebondir rapidement. De quoi justifier les sérieuses révisions en baisse de la valeur de leur patrimoine par les cabinets d'expertise. Depuis le début de l'année, les investisseurs se montrent plus circonspects. Et attendent manifestement d'en savoir plus sur les résultats et les perspectives de ces entités avant de se repositionner. Comme en témoignent les évolutions boursières de la plupart d'entre elles. Unibail-Rodamco ne s'apprécie que de 0,7 %, la Foncière des RégionsRégions de 1,05 % quand Klépierre;pierre cède 1,4 %, Gecina 4,2 % et Tour Eiffel 1,95 %. Même les bonnes nouvelles présentées par Mercialys n'ont pas ranimé l'appétit des investisseurs, l'action ayant même décroché ce mardi avec un recul de 2,61 % ramenant à 0,37 % le gain du titre depuis le 1er janvier. P. B. B

latribune.fr

20 Jan 2010, 23:47

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