« La France est la honte mondiale dans le haut débit mobile », a assuré mardi soir Xavier Niel, fondateur de Free. Selon lui, les offres mobiles actuelles sont « chères et brident le débit ». Il promet donc des offres « simples, avec un ou deux forfaits au maximum », qui « intégreront un maximum de choses », notamment « un téléphone basique » et un volume de consommation « tendant vers l'illimit頻.Le principal actionnaire de Free, qui s'exprimait lors d'un colloque organisé par « La Tribune » et Capgemini Consulting, a aussi révélé qu'il allait utiliser des micro-antennes mobiles « moins puissantes, qui émettront moins de 0,6 volt par mètre » et seront « parfois intégrées à la Freebox [le boîtier de connexion Internet des abonnés Free, Ndlr] », ce qui permettra de « résoudre le problème sanitaire » et de transporter plus de débit.Le futur 4e opérateur mobile commercialisera ses offres uniquement sur Internet « si c'est possible », mais il créera son réseau de boutiques « si cela ne fonctionne pas ». Quant à la couverture, il a « des ambitions très très supérieures » au minimum légal de 25 % de la population dans deux ans.« un peu suicidaire »Xavier Niel a admis qu'il était « un peu suicidaire » de se lancer dans le mobile, où les trois opérateurs existants « vous promettent toutes les misères du monde, et ont un accès direct aux plus hautes autorités de l'État », dans « le seul pays au monde où tous les opérateurs mobiles sont nationaux ». Enfin, l'achat d'autres fréquences l'intéresse « si cela ne coûte que quelques dizaines de millions d'euros, mais pas si cela se chiffre en centaines de millions ». J. H. et O. P.

latribune.fr

20 Jan 2010, 23:45

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