Débats autour du cadre des marchés boursiers

égulationLes mois qui viennent promettent bien des débats pour les autorités en charge de la révision de la directive marchés d'instruments financiers (MIF), qui organise depuis le 1er novembre 2007 la concurrence entre Bourses traditionnelles, plates-formes alternatives et banques. Hier, lors d'une conférence organisée par Crédit Agricolegricole Cheuvreux, les dirigeants des plates-formes alternatives, nées de la MIF, ont pu faire valoir leur point de vue. Contrairement aux Bourses traditionnelles, l'ennemi n'est pas pour elles le dark pool ou plus précisément les moteurs de confrontation des banques. Pour Hirander Misra, directeur opérationnel de Chi-X, comme Mark Hemsley, directeur général de Bats Europe, la priorité de MIF 2 est à une définition plus restreinte et harmonisée de la meilleure exécution d'un ordre, dont les principes sont aujourd'hui laissés à l'interprétation des régulateurs locaux. Né de la directive, ce concept, qui s'impose à l'intermédiaire, recouvre le prix mais aussi le coût de transaction, la rapidité d'exécution ou encore la probabilité d'exécution et de règlement. Une définition trop large.évolutionLes marchés alternatifs militent aussi en faveur de standards en matière de reporting des transactions et d'indicateurs consolidés des meilleurs prix à l'achat et à la vente. Mais pour eux, nul doute qu'ils ont contribué à faire évoluer les marchés, en réduisant le pas de cotation ou en offrant le choix des chambres de compensation, et à apporter des économies via des améliorations de prix. C. FR.
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