L'Union européenne (UE) se veut la bonne élève de la lutte c...

L'Union européenne (UE) se veut la bonne élève de la lutte contre le réchauffement climatique. Nombre de pays membres ont fait des efforts considérables pour développer la production électrique en recourant aux énergies renouvelables. Ainsi, en 2008, sur les nouvelles capacités de production d'électricité mises en service, soit 19,7 MWh, 43 % étaient d'origine éolienne, soit 15 % de plus qu'en 2007. Mais l'UE se veut surtout l'aiguillon de la planète en la matière. Cette année, en particulier durant l'automne, dans la dernière ligne droite avant Copenhague, les Vingt-Sept ont réaffirmé leur objectif de réduction de leurs émissions de CO2 de 80 % à 95 % d'ici à 2050 par rapport à leurs niveaux de 1990. À court et moyen termes, ils visent les 20 % d'ici à 2020. Mais l'échec à Copenhague a différé l'objectif de 30 %, un moment mis dans la balance des négociations. Les efforts porteront sur le transport et le bâtiment. En outre, l'UE a plaidé pour un arrêt de la destruction des forêts, et milité pour une aide financière aux pays émergents, étant prête à fournir de son côté 2,4 milliards d'euros par an. Enfin, pour éviter que la vertu nuise à la compétitivité, les Européens ont entériné le principe d'une taxe carbone sur les produits importés et dans leurs propres pays. La Suède le fait depuis longtemps, en taxant actuellement la tonne de CO2 à 107 euros. Cela lui a réussi, puisqu'elle a réduit ses émissions tout en augmentant sa croissance économique. Robert JulesL'Europe veut préserverla compétitivitéL'UE réaffirme son objectif de réduction de 80 % des émissions de CO2 d'ici à 2050.
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