Maxime Gonalons, un rêve de Gone

footballIl y a des matchs qui changent le cours d'une vie. Maxime Gonalons peut en témoigner. Du haut de ses 20 ans, le milieu de terrain de l'OL a vécu une soirée inoubliable mardi sur la pelouse de Liverpool. Entré en cours de match, il a fait preuve d'une incroyable assurance dans un rôle inhabituel de défenseur central. Au point d'égaliser d'une superbe tête plongeante avant que son équipe ne l'emporte 2-1 dans les dernières secondes. Un moment magique pour ce pur produit lyonnais. « J'ai l'impression de vivre un rêve. C'est magnifique », s'émerveille le natif de Vénissieux. À l'image de sa prestation dans l'antre d'Anfield, Gonalons respire la sérénité hors des terrains. « C'est quelqu'un d'hyperposé. Il est très mature et parfaitement équilibré, assure son agent Frédéric Guerra. Il aime le calme, la simplicité. Ce n'est pas un garçon attiré par les paillettes. Il préfère aller pêcher ou faire un barbecue avec ses potes plutôt que de sortir en boîte de nuit. »amputationDepuis la rentrée, le prodige rhodanien a emménagé avec sa copine. Entre kebabs et jeux vidéo, il partage les mêmes distractions que les jeunes de son âge. Sauf qu'il vit de sa passion. Un bonheur que ce fan de Mahamadou Diarra a pourtant failli ne jamais connaître. Il y a un an et demi, en sortant d'un match amical avec la réserve lyonnaise, il se fait une ampoule au pied. Rien d'alarmant. Sauf que cette dernière fait le nid à un staphylocoque doré. Transporté en urgence à l'hôpital, Gonalons passe tout près de la septicémie. Le staff médical de l'OL évoque même une amputation. Mais au bout de quelques jours, le virus cède sous l'emprise des traitements. « Je suis passé très près de la mort. Cette épreuve m'a forgé un sacré caractère », raconte celui qui a découvert le stade Gerland en tant que ramasseur de balles. Après de longs mois de galère, il signe son premier contrat professionnel au cours de l'été. S'en suivent trois apparitions en Ligue 1 et deux en Ligue des champions, avant son premier coup d'éclat au pays des Beatles.Le premier d'une longue série ? « Il franchit des paliers. Il est intéressant », reconnaît son coach Claude Puel. « Il ira loin », jure de son côté Guerra.Alexandre Jaquin, avec E. J., à Lyo
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