Le Rafale perd un prospect tres sérieux

La France en avait pourtant rêvé... même si, déjà avant la répression féroce du colonel Kadhafi, la Libye n'était pas forcément le pays souhaité par Paris pour la signature du premier contrat export de l'avion de combat de Dassault Aviation, le Rafale. Dans les couloirs du salon de l'armement IDEX d'Abu Dhabi, les industriels français de l'aéronautique militaire faisaient grise mine. Avec la situation libyenne, la vente de Rafale à Tripoli est désormais « politiquement impossible », selon la plupart des industriels interrogés. Pourtant, l'ensemble des négociations sur le prix et les spécifications techniques des Rafale étaient terminées en Libye et « la décision du chef de l'État était attendue », selon les propos du PDG de Dassault Aviation Charles Edelstenne lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale. Une décision du Guide suprême de la révolution pouvait arriver à tout moment, assurait-on à « La Tribune ». La Russie craint pour sa part de perdre 7,4 milliards d'euros de ventes d'armes en raison des événements actuels dans les pays du monde arabe. Michel Cabirol, à Abu Dhabi
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