Discussions en Russie avec l'électricien public

le patron du monopole russe de l'électricité Inter RAO a déclaré jeudi qu'EDF était intéressé par une participation dans son groupe. « Nous sommes en discussions avec EDF afin de déterminer la part que ce dernier souhaite acquérir », a-t-il dit. Il a précisé qu'une part de 10 % de son groupe (contrôlé à 57,3 % par l'Etat), assurant un siège au conseil d'administration, valait 400 millions de dollars. Mais qu'elle atteindrait 1 milliard de dollars, une fois achevée la consolidation en cours. A Paris, EDF a confirmé être « en discussions préliminaires avec Inter RAO en vue d'un partenariat industriel qui pourrait conduire à un échange d'actifs ». Les deux groupes avaient déjà évoqué un possible échange d'actifs en octobre.outil de renationalisationInter RAO permettrait à EDF de profiter de la croissance du marché électrique russe. D'autant que le groupe a subi de profonds changements depuis deux ans. Utilisé à l'origine par le Kremlin pour opérer les centrales électriques russes dans les satellites de l'ex-URSS (Ukraine, pays Baltes, Arménie et Géorgie), Inter RAO est devenu, depuis 2008, l'outil principal de renationalisation du secteur. « Il ne s'agit plus d'un simple négociant. Inter RAO est le principal facteur d'unification du secteur et celui qui amasse le plus vite des capacités de production » note la banque UniCredit. Moscou table sur l'expertise d'EDF en matière d'efficacité énergétique, un domaine où la Russie est très en retard, après deux décennies de sous-investissement. Il prévoit d'énormes dépenses pour moderniser les infrastructures et libéralise peu à peu les tarifs. Emmanuel Grynszpan, à Moscou
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