Après New York, Londres et quelques jours avant Paris, la fa...

Le temps des jolies madamesAvec près de 386 défilés organisés à New York, Londres, Milan et Paris, du 9 septembre au 8 octobre, et pratiquement autant de présentations sur rendez-vous, autant dire que la mode n'a pas baissé la garde, et entend bien aller de l'avant pour contrer la morosité. Jouant la méthode Coué, dans l'espoir de ventes de fin d'année au beau fixe, elle anticipe la reprise.Après six mois de déstockage massif, chacun veut croire au retour des beaux jours de la mode féminine pour le printemps prochain. « Les acheteurs étrangers reviennent, explique Anna Orsini, du British Council. Si les grands magasins américains et européens étaient restés présents malgré la crise, on voit désormais arriver de nouveaux acheteurs des pays émergents, dont la Chine, l'Inde et les pays de l'Est. »Autre signe fort?: les soirées ont ponctué les nuits de Londres et New York. À Manhattan, la fête organisée pour l'inauguration du restaurant Boom Boom Room, au dernier étage du Standard Hotel, le nouveau lieu à la mode, a attiré en pleine fashion week 500 personnalités dont Madonna et Jude Law. À Londres, on croisait dans les cocktails aussi bien Twiggy, Liv Tyler ou Boy George alors que la mannequin Agyness Deyn et autres cons?urs chauffaient l'ambiance aux platines.London peopleAu premier rang du défilé Burberry Prorsum, qui exceptionnellement a délaissé Milan pour Londres, afin d'honorer le 25e anniversaire de la fashion week, les peoples se sont précipités en masse. « Elles se sont donné le mot », s'en amuse Christopher Bailey, le directeur artistique de la marque. « Comme nous clôturions la semaine londonienne, Victoria Beckham, Gwyneth Paltrow, Maggie Cheung, Liv Tyler, Emma Watson n'auraient loupé l'événement pour rien au monde. » De même que les blogueurs de mode qui, après avoir longtemps été cantonnés à l'extérieur, ont désormais leur place aux côtés des rédacteurs, tels Garance Doré et Scott Schuman, alias the Sartorialist.Au-delà des paillettes, les créations elles-mêmes étaient à la fête. Sur les podiums, un même souffle d'optimisme à New York, Londres et Milan. Donner envie, faire plaisir, attirer la clientèle, bref, séduire en étant commercial. Tout est permis.La couleur arrive en déferlante. Avec d'un côté des tonalités vives, de rose ou turquoise, mais également des notes pastels, des vert d'eau, des saumon ou des couleurs de sable.Les formes soulignent la féminité. Les tailles et les épaules sont marquées, les longueurs des robes très courtes, ou inversement, jouent la longueur maximale. Les bloomers et les fronces ont la cote. Les cols sont boutonnés. Aux décolletés vertigineux, les créateurs préfèrent la subtilité de la transparence d'une mousseline.Côté accessoires, les chaussures plates-formes se portent compensées, alors que les lunettes de soleil anticipent les premiers rayons en forme ronde, papillon ou chat. Rien n'est de trop pour jouer les jolies madames.
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