Jeune pousse aux grandes ambitions, Amoeba est promise à un bel avenir sur un marché porteur. « Nous offrons la seule solution alternative au traitement chimique des légionelles, fléaux des circuits d'eau des tours aéroréfrigérantes et d'eau chaude sanitaire », assure Fabrice Plasson, président et cofondateur d'Amoeba avec Jacques Bodennec, docteur en sciences et inventeur de l'agent biologique antilégionnelles. Le brevet et la R&D en exploitation sur les sites industriels d'une dizaine de clients comme Total, Candia, etc., ont fait la preuve de l'efficacité et de l'innocuité de ce « véritable produit de rupture ».La jeune PME, incubée chez Crealys à Lyon, cumule les distinctions, dont le label Novacité de la CCI de Lyon. Après avoir bénéficié de 200.000 euros du département du Rhône et de la région Rhône-ALpes, la société passe à la vitesse supérieure en préparant la levée de 1 million d'euros. Les discussions sont en cours avec deux investisseurs rhônalpins et un investisseur national. L'opération, qui devrait être bouclée en février 2011, permettra de financer l'augmentation de la production d'amibe biocide et la procédure d'autorisation de mise sur le marché en 2012. Moindre coûtLe traitement biologique commercialisé par la société auprès des industriels et des traiteurs d'eau offre deux intérêts majeurs : la suppression de 50.000 tonnes de produits chimiques et un coût inférieur de 20 à 30 % au traitement chimique. Il s'inscrit totalement dans les futures réglementations environnementales. Créée en juillet 2010, Amoeba réalisera un chiffre d'affaires de 330.000 euros pour son premier exercice grâce aux revenus de ses premiers clients « testeurs ». En 2015, la PME qui aura d'ici là recruté plus de 30 personnes prévoit 25 millions d'euros de chiffre d'affaires.Claude Ferrero, à Lyo

latribune.fr

27 Jan 2011, 23:27

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