Herman Van RompuyPrésident du Conseil européenLes plans d'au...

Herman Van RompuyPrésident du Conseil européenLes plans d'austérité ne risquent-ils pas la réduire encore davantage la croissance européenne ?Il n'y a pas de contradiction entre la réduction des déficits et le soutien aux activités économiques, à condition que la réduction budgétaire soit graduelle. Elle doit s'inscrire dans une perspective de moyen terme, soit quatre à cinq ans, afin de ne pas peser sur le pouvoir d'achat ou sur l'activité économique. En 2010, nous sommes encore dans une phase budgétaire plutôt expansionniste. Mais en 2011, les pays vont commencer à réduire leur déficit. Le G20 préconise que les pays avancés les réduisent de moitié d'ici à 2013. C'est ce que nous faisons. D'où viendront les soutiens à l'activité ?Notre croissance structurelle est faible à long terme, et cela est encore plus important que la question de la relance après la récession de 2009. C'est l'enjeu de la stratégie 2020 lancée par l'Europe. Nos pays doivent améliorer leur compétivité. Des réformes structurelles sont nécessaires. C'est le cas en France avec le débat sur les retraites. C'est aussi le cas en Espagne, en Grèce, aux Pays Bas, en Allemagne. A l'avenir, tout le monde sera concerné par la réforme de la sécurité sociale et du marché du travail vers plus de flexibilité. Nous voulons aussi surveiller non seulement l'évolution budgétaire mais aussi la position concurrentielle des pays. C'est l'un des éléments de la nouvelle gouvernance internationale que nous voulons mettre en place. La réduction des déficits doit être graduelle. »flashinterview
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