éronautiqueLe président exécutif d'EADS, Louis Gallois, tire à nouveau la sonnette d'alarme. Il s'inquiète du décrochage du dollar face à l'euro, un mouvement qui pénalise Airbus dont ses recettes sont libellées en dollars et ses coûts en partie en euros. Hier, 1 euro valait plus de 1,45 dollar, une parité qui confère à l'américain Boeing un avantage compétitif. « Je suis soucieux du niveau de l'euro. Au niveau actuel, on est proche de la limite. Au-delà, cela deviendrait difficile », a expliqué Louis Gallois devant la presse.Pour cette année, mais aussi pour 2010 et 2011, EADS est fortement couvert à des niveaux inférieurs. Pour 2009, 100 % de l'exposition entre les rentrées de devises (en dollars) des clients et l'écart de la base de coûts en euros est couverte à hauteur de 1,27, contre 1,18 en 2008. Cet écart devrait avoir un impact de 900 millions d'euros sur le résultat d'exploitation 2009, selon certains analystes. Un peu moins en 2011 avec une couverture à 1,35. Pour 2012, une partie n'est pas couverte. F. G.

latribune.fr

30 Sept 2009, 1:36

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