SMABTP centre sa stratégie sur l'innovation

L'innovation est au centre de la stratégie de l'assureur construction SMABTP. « L'innovation permet de garder de l'avance quand on est leader sur son march頻, estime Bernard Milléquant, directeur général du groupe, ajoutant qu'elle permettra d'être prêt dès les prémices du redémarrage économique. Il se dit convaincu que « le BTP repartira en premier ». L'assureur s'est donc organisé pour proposer aux différents métiers du secteur des offres comme le produit AtoutTP doté de garanties spécifiques pour les travaux publics. De plus, sous l'impulsion du Grenelle de l'environnement, la mutuelle a conçu des produits pour accompagner les nouvelles contraintes énergétiques du secteur du bâtiment. Le nouveau contrat Réno Sûre de SMABTP vise à couvrir dans un seul contrat tous les risques liés à un chantier de rénovation y compris une couverture novatrice de « l'erreur thermique ». Si la performance thermique du bâtiment après rénovation n'atteint pas le niveau prévu selon un référentiel convenu au départ, « nous couvrons le coût des réparations pour atteindre la performance fixée », explique Pierre Esparbès, directeur général adjoint Iard de SMABTP, ou, à défaut de réparation, « nous indemnisons le maître de l'ouvrage » (le propriétaire du bien). 400.000 logis concernésPrès de 400.000 logements devraient être concernés par des rénovations thermiques représentant 18 milliards d'eu­ros par an selon les objectifs de la loi Grenelle 1. Incluse dans la formule Reno Sûre souscrite par le rénovateur, le tarif de la garantie erreur thermique « n'est pas très cher car le risque est maîtrisable », indique Pierre Esparbès. En revanche, l'assurance des installations photovoltaïques que SMABTP vient de créer est facturée 2 % à 3 % du coût global dans la mesure où « il s'agit d'un risque très important », selon Pierre Esparbès. L'intérêt de cette assurance est de « sécuriser toute l'opération tant pour l'entreprise que pour le maître de l'ouvrage et l'exploitant », explique-t-il. Le contrat est en principe souscrit par le constructeur, qui peut en répercuter le coût dans sa facture globale, ou plus rarement par le bénéficiaire. Il couvre le dysfonctionnement (en cas d'erreur de conception ou de vice de matériaux) et les pertes de recettes consécutives. « Cette garantie dommages est gérée en capitalisation pour une durée de dix ans pour les panneaux, et cinq ans pour les onduleurs », indique Pierre Esparbès. Enfin, pour faire face au projet de relance de l'économie par la construction d'infrastructures, la SMABTP a créé un contrat accessible au maître de l'ouvrage public (collectivités locales) ou privé, baptisé Fondéos, qui couvre selon les besoins les dommages et la responsabilité civile liés aux grands chantiers de génie civil en principe non soumis à l'obligation d'assurance.
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