Le secteur financier, eldorado des banques d'affaires

queLes banques d'affaires misent sur le conseil? aux banques ! Avec la crise la plus violente depuis 1929, le secteur financier a entamé une longue phase de restructuration et de consolidation. Le conseil aux banques, assureurs et autres acteurs financiers fait le bonheur des banques d'affaires qui engrangent de confortables revenus. Pour preuve, la gigantesque augmentation de capital de 13,5 milliards de livres, soit 14,8 milliards d'euros, de la banque britannique Lloyds va permettre à ses banques conseils de recevoir environ 2 % du montant total, soit environ 300 millions d'euros.D'une manière générale, le secteur financier est devenu la principale source de revenus des banques d'affaires depuis deux ans. Dans les banques d'affaires comme Rothschild ou des plus grandes comme Citigroup, il rapporte entre 20 % et 30 % des commissions. Chez Merrill Lynch, il a même représenté 50 % des revenus en Europe en 2008. Restructurations, consolidations, augmentations de capital, le mouvement va continuer. « La crise va aboutir à des changements profonds dans le secteur financier qui vont durer pendant plusieurs années », explique Olivier Pecoux, codirecteur général de la banque d'affaires chez Rothschild. Du coup, les banques mettent le paquet sur ce secteur. « Toutes veulent constituer de solides équipes spécialisées », explique Françoise Fiorentino, associée du cabinet de recrutement CTPartners. Barclays, Nomura et Société Généralecute; Générale font partie de celles qui cherchent à se renforcer sur ce segment et ne sont pas les seules. « Le mercato des banquiers d'affaires qui couvrent le secteur financier va redémarrer fortement en début d'année prochaine », assure l'un d'entre eux qui est régulièrement courtisé.règles de concurrenceLes banques étrangères, notamment JP Morgan, Bank of America-Merrill Lynch, Morgan Stanley sont aussi très actives dans ce domaine, les banques françaises ne pouvant se conseiller entre elles pour des raisons évidentes de concurrence. « Les établissements français étant souvent confrontés à des conflits d'intérêts, ce sont des maisons indépendantes ou des banques étrangères qui peuvent tirer leur épingle du jeu », conclut Françoise Fiorentino. Avis aux amateurs. Matthieu PechbertyLe conseil aux banques, assureurs et autres acteurs financiers fait le bonheur des banques d'affaires.
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