Mieux contrôler et réduire ses coûts en 2010D'après une étud...

Mieux contrôler et réduire ses coûts en 2010D'après une étude menée auprès de grandes entreprises du monde entier, la maîtrise de la chaîne d'approvisionnement devient un impératif stratégique. Le contrôle et la réduction des coûts apparaissent comme une nouvelle norme.Élement clé dans les politiques de réduction des coûts, la relation entre entreprises et fournisseurs prend une place de plus en plus importante. Au grand dam des départements finance et achats qui continuent d'appliquer leurs approches habituelles du contrôle des coûts, malgré une fin de récession émergente. D'après l'étude «?Cost of Control?» menée en juin dernier par Loudhouse et Basware, leader des solutions de l'achat à la facture (Purchase to Pay), seulement 28 % des entreprises associaient le risque financier avec les achats. Dans la dernière mouture de l'étude, menée, elle, en octobre, le contrôle et la réduction des coûts sont devenus la nouvelle norme pour 2010, impliquant des mesures réactives pour continuer à remplacer les directives d'investissement à plus long terme. Le rapport identifie également une augmentation de la collaboration entre achats et finance et une plus grande transparence dans ces relations.Alors que la majorité des répondants sont conscients de l'instabilité sur la chaîne logistique provoquée par les efforts constants de réductions des coûts, ils ont du mal à trouver un autre moyen d'atteindre leurs objectifs. De même, les organisations se concentrent sur les risques isolés et en oublient le scénario le plus probable du risque séquentiel sur la chaîne logistique. Par ailleurs, les tensions entre départements finance et achats sont fréquentes et le manque de collaboration souvent évoqué. Le rapport note ainsi une tendance marquée à l'adoption de solutions collaboratives pour faciliter ce rapprochement et ainsi améliorer la vision et le contrôle des dépenses. L'urgente nécessité d'économies place l'automatisation des processus au premier plan des besoins en systèmes d'information des entreprises. Les achats ont en effet plus de chance d'avoir un impact positif sur les objectifs commerciaux si de hauts niveaux d'automatisation et d'intégration sont appliqués en tandem avec les services financiers.limiter les risquesMalgré le peu de confiance des personnes interrogées dans l'amélioration des perspectives économiques en 2010, l'étude montre que les entreprises ont tendance à se rapprocher les unes des autres, agrandissant ainsi leur marché, pour limiter les risques liés à la stabilité des fournisseurs, au contrôle des coûts et aux pressions législatives environnementales et financières. « Les entreprises cherchent des événements ?tsunami? dans la chaîne logistique, mais ne parviennent pas à situer ?l'érosion du sol? qui se produit jour après jour, constate Adrian Done, coauteur de l'étude et professeur à l'IESE de Barcelone. Les décisionnaires ne parviennent pas à voir les risques séquentiels des fournisseurs en difficulté pour répondre à la demande, en restant focalisés sur des cas isolés d'insolvabilité. Ni de l'impact sur des opérations à court terme. » Béatrice Delamotteétude
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