La situtation concernant le PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, est paradoxal. Voilà des semaines qu'il est critiqué par le tout Paris du business : trop timoré, pas assez agressif à l'international, en retard en matière d'acquisitions.
Et voilà que, coup sur coup, il fait l'actualité sur deux dossiers majeurs, le britannique British Energy (une offre voire une acquisition pourrait être annoncée dès ce mercredi) et l'américain Constellation Energy face à, excusez du peu, le milliardaire investisseur Warren Buffett.
Comme à chaque fois ou presque, il y a deux façons de voir ces deux initiatives, la positive avec un EDF qui se bat, ne se laisse pas faire, défend chèrement ses positions, et la négative, avec une opération coûteuse outre-Manche, au bout d'une surenchère, avec un risque financier non négligeable lié au coût du futur démantèlement des centrales nucléaires britanniques, et outre-Atlantique une défaite malgré un projet d'offre à un prix supérieur, donc un camouflet.
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