Pourquoi le procès Clearstream a fait pschitt ? 1/5

Le procès Clearstream devait répondre à une question, une seule : qui a falsifié les listings ?

Qui a tapé sur le clavier de l'ordinateur pour introduire dans les listings dérobés à la chambre de compensation luxembourgeoise les noms de plus d'une centaine de personnalités du monde de la politique, de l'industrie et des services de renseignement ? A cette question basique, le procès et ces 112 heures de débats n'a pas apporté de réponse sans équivoque. Le vice-procureur Romain Victor, à l'appui de son réquisitoire contre Lahoud, peut juste affirmer : "Nous ne regardions pas par dessus votre épaule, Lahoud, mais vous êtes le point d'entrée des listings volés et le point de sortie des listings falsifiés". C'est mince. Entre le point d'entrée et le point de sortie, que s'est-il passé ? Peut être bien que Lahoud était au "piano". Peut être bien que non. Le procès Clearstream, procès hors normes pour une de ses banales affaires de dénonciation calomnieuse, a fait un flop magistral. Pourquoi ? Réponse en quatre actes.

(Cet article est paru dans la Tribune du 27 octobre 2009)

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