
Pendant les crises financières, les investisseurs ont tendance à se débarrasser de leurs actifs risqués, dont les prix s'effondrent, au profit d'autres actifs, soit sans risque (comme du cash ou des bons du Trésor d'un Etat très bien noté) soit des valeurs dites refuges, comme l'or ou les métaux précieux dont les prix quoique fluctuants sont censés bien se tenir pendant les crises. Certaines devises -le dollar, le yen, l'euro, le franc suisse… - sont souvent considérées comme pouvant constituer aussi des valeurs refuge. Nous avons cherché à vérifier si elles le sont vraiment.
Valeur refuge: un rendement positif pendant la crise
Pour ce faire, nous commençons par définir les notions de « valeur refuge » et d'« actif sans risque ». Ce dernier terme désigne une dette sans risque de défaut, qui offre donc des rendements sûrs. Au contraire, les « valeurs refuge » ont des rendements aléatoires, qui sont corrélés négativement au cycle financier ; elles ont ainsi tendance à procurer des rendements positifs pendant les crises. En contrepartie, leurs excès de rendement anticipé (ou « primes de risque ») sont négatifs sur le long terme.
Nous considérons donc une monnaie comme une valeur refuge si deux conditions sont réunies : premièrement, sa prime de risque est négative sur le long terme ; deuxièmement ses excès de rendement sont positifs en moyenne durant les crises. En suivant cette définition, nous tentons d'identifier les monnaies refuges parmi un ensemble de 26 devises sur la période 1999 et 2013.
Taux d'intérêt versés sur la monnaie supérieurs, ou appréciation de la devise
Pour caractériser les crises financières, nous retenons les périodes où le VIX (volatilité implicite sur l'indice SP500) dépasse un seuil fixé arbitrairement à 30, ces crises étant qualifiées de « sévères » lorsque la volatilité dépasse le niveau critique de 40. Nous calculons ensuite les excès de rendements à 1 mois de ces monnaies par rapport au DTS sur l'ensemble de la période et sur les périodes de crises. Les gains peuvent provenir de deux composantes : des taux d'intérêts versés sur la monnaie supérieurs à ceux du DTS ou bien une appréciation de la devise contre DTS pendant la période de placement considérée (ici 1 mois). En réalité, les plus fortes pertes constatées sur les monnaies pendant les crises correspondent non pas à des taux d'intérêt faibles mais à des dépréciations brutales.
Le dollar et le yen, seules vraies valeurs refuges
Seules deux monnaies, le dollar et le yen, satisfont les conditions pour être des valeurs refuges, car elles ont bien des excès de rendements négatifs sur le long terme (respectivement de -0,1 % et -1,1 % en moyenne annualisée) et positifs pendant les crises (respectivement de 2,3 % et 10,3 %, voir graphique). Pendant les crises sévères, la rentabilité de ces deux monnaies augmente encore atteignant 8,5 % pour le dollar et 25,3 % pour le yen.
L'euro accentue ses pertes en cas de crise sévère
Toutes les autres monnaies ont le comportement symétrique : elles présentent des excès de rendements positifs sur longue période et négatifs pendant les crises ; les pertes sur toutes ces monnaies sont encore accentuées pendant les crises les plus sévères. C'est notamment le cas de l'euro. La monnaie unique a eu tendance à se déprécier pendant les pics de volatilité de 2010 et 2012 car ceux-ci ont été précisément engendrés par les craintes d'un défaut souverain à l'intérieur même de la zone et les risques de contagion qui auraient pu en résulter.
Le franc suisse suit les mouvements de l'euro
Malgré son appréciation tendancielle, le franc suisse n'apparaît pas non plus comme une valeur refuge, car il a tendance à suivre les mouvements de l'euro, tendance qui s'est accentuée depuis septembre 2011 avec l'instauration d'un taux de change fixe CHF/EUR ; au total un placement en franc suisse faire perdre 0,9 % contre le DTS en moyenne annualisée sur les périodes de crise.
La livre sterling fortement perdante pendant les crises
La livre sterling présente aussi des rendements très négatifs pendant les crises (-5 %) et encore plus lors des crises plus sévères (-28,5 %). Quant aux dollars canadien, australien et néo-zélandais, leurs excès de rendements confortables sur longue période (respectivement de 3,1 % ; 6,3 % et 6,3 %), s'accompagnent de pertes drastiques pendant les crises (-28,0 %, -30,5 %, -31,5 % pendant les crises sévères.
Ces résultats sont confirmés par une estimation économétrique non linéaire qui mesure la réaction des devises aux variations du VIX, et permet d'estimer le seuil de volatilité de manière appropriée plutôt que de le fixer arbitrairement. Le dollar et le yen sont bien les seules monnaies à s'apprécier lorsque le VIX augmente, même lorsque le seuil de volatilité critique est dépassé.
Rendement supplémentaire à un mois des monnaies par rapport au DTS, pendant les crises. En % moyen, annualisé,
source: Virginie Coudert, Cyriac Guillaumin & Hélène Raymond , 2014.
Plus d'informations sur le blog du CEPII
Les seules VRAIES monnaies refuges au Monde , ce sont l'Honnêteté , l'Intégrité et la Compétence de nos z'Hommes Politiques.
Tout droit et le doigt sur la couture du pantalon ...'arde à Vous !!!
Clairon : Tatatatatati...!!!
Bref je vais reprendre cet extrait de cet article :
Nous considérons donc une monnaie comme une valeur refuge si deux conditions sont réunies : premièrement, sa prime de risque est négative sur le long terme ; deuxièmement ses excès de rendement sont positifs en moyenne durant les crises. En suivant cette définition, nous tentons d'identifier les monnaies refuges parmi un ensemble de 26 devises sur la période 1999 et 2013.
Donc
1-La prime de risque sur le dollar est juste enorme si on fait raisonnement DE BON SENS puisque les USA ne rembourseront JAMAIS leurs dettes c est une lapalissade de le dire
2-Ses exces de rendement sont positif durant les crises
Ok mais durant les crises PASSEES
Or la crise actuelle n a rien a voir du tout avec les crises du passe
Cette crise dure depuis 2008 DEPUIS MAINTENANT 6 ANS
Et le bon sens amene donc a penser qu on ne peut pas tirer de lecons des crises passees pour les plaquer sur la crise d aujourd hui
Dans le meme genre d idiotie qu on peut lire dans les "analyses" economique un PIB de 1%
au premier trimestre d une annee N ne fait pas 4% de croissance du PIB sur l année N
Ca c est les mathematiques financieres de TOTO A LA PLAGE ....
Quant au Japon une dette officielle de 280 % du PIB ...
Des QE pharaoniques avec des resultats NULS A CH.... au niveau économique
Je pense que j ai pas besoin d en dire plus pour montrer la catastrophe de ce pays
Enfin je vous invite a consulter les vrais dettes des etats dans une etude recente de morgan stanley
Dette du UK = 1000% du PIB / dette US = 380 % du PIB
Donc dire que le dollar ou le yen c est une monnaie refuge ... je me marre
C est de l argent dette surtout
Une dette hors de controle
Des monnaies backees sur du vent
Ce qui fait aujourd hui la seule force incontestable (pour le moment) des USA c est juste son armee point barre
Sinon c est un pays de clodos qui imprime des biftons sans valeur la nuit quoi ....
VOILA
Etant donné la quantité fantastique de prouits dérivés en question , le feu n'est pas prêt de s'éteindre.
Oui , les USA sont très riches ...Ils impriment de l'argent à tour de bras...Cet argent à un nom : Capitaux Négatifs.
Malgré cela, il faudrait croire que le Yen fait partie des 2 seules monnaies refuges dans le monde ???
Il ont besoin de s'y mettre à 3 pour écrire une ânerie pareille ?
Oui , la pièce en platine...
Concernat l'or physique , il n'obéit plus à ses anciens fondamentaux car il est toujours manipulé.
Il y a l'argent physique , qui se comporte comme l'or , mais qui possède des milliers d'applications industrielles , ce qui en fait un métal très recherché.
On notera que la côtation de l'argent est assez fulgurante , des écarts de volatilité gigantesques , mais , à terme , une énorme plus-value finale.
Ne pas acheter avant plusieurs mois , si ce n'est années , puisqu'il est corrélé à l'or , et que l'or descend , contre toute apparence. Le niveau bas de la baisse de l'or étant situé à 700 Dollars l'once.
Je sais , c'est sous son seuil d'extraction...
Si le yen et l' usd ont bien étés valeurs refuge en leurs temps... ceci est terminer ( on imprime au laser ), si l' euro ne pouvait être prit en référence au vu de sa jeunesse... si sa survie fut une question en 2011, il est aujourd' hui très clairement la valeur refuge monnaie papier.. mais ètes vous bien sur que les " valeurs refuges " n' aient pas changées ? je vous colle mon billet que le refuge, la sécurité sont et seront sur les matières premières.. qui verront le papier se déprécier ! ne pas ètre en retard d' une guerre.. pas facile de jouer au trader.
2. L'EURO n'est pas une valeur refuge lorsque la ZONE EURO est en crise MERCI !!!!!
3. Oui le FRS SUISSE suit l'EURO car les 2 économies sont fortement corrélées
=> La méthodologie est trop bancale pour conduire à des résultats robustes.
Méthodologie d'analyse incorrecte , donc résultats faux.
Moi , je dirais syntax error.
Cycle immobilier , cycle de l'économie , cycle séculaire , cycle de Kondratieff...
Le plus sûr à mettre en oeuvre et à analyser est le Cycle de Jugla.
Vix. Il faut faire attention : il traduit une augmentation de la volatilité , mais il ne signifie pas du tout , ou forcément une aversion au risque.
Toutes les monnaies ne sont que des suites de 0 et de 1 sur des serveurs dans le cloud, ou du papier coloré plus joli que du PQ mais beaucoup moins absorbant.
Hélas.
Quant aux dettes américaines…
« Another day, another dollar » devient « another day, another dolour ».