Comment en arrive-t-on à tuer au nom d'Allah ?

[Replay 28'] La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, comment en arrive-t-on à tuer au nom d'Allah ?

28 minutes / Arte

19 Nov 2015, 10:13

Lors des attentats du vendredi 13 novembre, le cri « Allahou akbar » a été lancé par les terroristes qui ont commis leurs actes meurtriers. Alors que les djihadistes prétendent justifier aujourd'hui leur violence par les sources scripturaires de l'Islam, des intellectuels reviennent au contraire sur les fondements de la pensée qui animaient les premiers musulmans. « Pour les désespérés, l'islamisme radical est un produit excitant », observe le psychanalyste Fethi Benslama. Comment décrypter les ressorts du djihadisme aujourd'hui ?

Pour en débattre, Raphaël Liogier, sociologue, philosophe, Fethi Benslama, psychanalyste et Jacqueline Chabbi, arabisante et historienne.

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Commentaires 5

coyote à écrit le 19/11/2015 à 13:39

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Le premier était un briguant qui pillait les caravanes de chameaux comme les pirates à l'assaut des navires , mais lui il avait des sbires pour écrire . Tout est écrit .

taranis à écrit le 19/11/2015 à 12:03

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Il est devenu confortable d’accuser le colonialisme, le post-colonialisme, l’impérialisme, l’Occident et sa modernité qui ont leur part essentielle de responsabilités dans ce monde globalisé. Mais il est plus difficile d’aller au-delà de l’islamophob... Il est devenu confortable d’accuser le colonialisme, le post-colonialisme, l’impérialisme, l’Occident et sa modernité qui ont leur part essentielle de responsabilités dans ce monde globalisé. Mais il est plus difficile d’aller au-delà de l’islamophobie. Elle existe, mais elle ne peut excuser les violations de droits et les crimes de toutes les extrême-droites fondamentalistes dans les pays et les régions sous lois musulmanes On ne doit pas passer sous silence ou ignorer les oppressions des idéologies politiques, religieuses et culturelles et leurs dérives. La montée des fondamentalismes culturels et religieux est source de menaces devenues quotidiennes. On n’en est plus aux signes précurseurs, mais ils participent de nos réalités. Que de troubles et de persécutions au nom de la diffamation de la religion ! Nous en sommes tous des victimes potentielles. L’islamisme qui nous concerne a prouvé qu’il continuait à soutenir les crimes perpétrés au nom de l’Islam et quelles que soient les circonstances. L’intégrisme autorise des violences insoutenables car il leur donne des justifications. Il nous faut l’audace de les dénoncer Les régimes musulmans à forte connotation théocratique - ce qui, à des degrés divers, est le cas général - ont contribué à l’éclosion de la force maléfique, soit par leur soutien politique et matériel, soit par leur empressement conciliateur autour des idéologues et des stratèges de l’islamo-terrorisme. À commencer par l’Iran, avant que l’Arabie ne phagocyte quasi exclusivement le mouvement terroriste dominant, le salafisme.Tant que la violence islamiste était contenue dans son “espace culturel”, le monde se limitait à s’en offusquer. Il se gardait même de s’interroger sur son fondement doctrinal, abandonnant cette tâche à la préoccupation de quelques experts érudits. Ce n’était pas une question politique. Mais lorsque le terrorisme islamique étendit son champ stratégique au monde, et à l’Occident en particulier, les puissances concernées eurent du mal à aller sonder le fondement profond de cette entreprise, terroriste dans son action et totalitaire dans sa vision.

Réponse de yokikon le 21/11/2015 à 11:19

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Certes que tout cela est juste ; mais si l'on fait la jonction entre l'idée du début indiquée part essentielle avec la suite accessoire ( ? ) il devient difficile de ne pas voir dans cette mondialisation globale, une implosion géostratégique avec une...

Réponse de taranis le 21/11/2015 à 12:52

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Merci de m’éclairer dans ma réflexion …Je pense aussi que l’’idée européenne, s’en tient essentiellement à l’histoire récente et se restreint trop souvent aux seuls pays fondateurs de l’Union. Elles oublient ainsi qu’il existe une continuité profonde... Merci de m’éclairer dans ma réflexion …Je pense aussi que l’’idée européenne, s’en tient essentiellement à l’histoire récente et se restreint trop souvent aux seuls pays fondateurs de l’Union. Elles oublient ainsi qu’il existe une continuité profonde entre l’ordre international contemporain et l’idéal d’une paix par le droit propre aux Lumières, qui dès le XVIIIe siècle est présent en Europe occidentale et orientale. Les Communautés européennes de l’après-guerre sont les héritières d’un modèle politique destiné à mettre fin à la guerre par la mise en place d’institutions communes. Pourtant la conséquence directe du néo-conservatisme et du néo-libéralisme ainsi que des politiques sociales de communautarisme et de relativisme culturel font bien sûr que l’universalisme, la laïcité et les droits liés à la citoyenneté sont abandonnés et ce sont la ségrégation des sociétés en ‘communautés’ basées sur l’ethnicité, la religion et la culture qui deviennent la norme. Au bout du bout, le djihadisme est une idéologie violente et anti-moderne qui croit « ré-enchanter » le monde. Ses sectateurs ne sont pas tous des déments, ni des faibles d’esprit, ni des enfants perdus. Nous devons travailler sur l’idéologie djihadiste et la combattre sur le terrain des idées La première d’entre elles serait de redonner davantage de contenu positif à la concitoyenneté. C’est une attente de ceux qui veulent recoudre la vie commune, c’est aussi une nécessité à l’égard de ceux qui sont susceptibles d’être séduits par le monde de l’islam radical parce qu’ils perçoivent le leur comme « désenchanté ». Effectivement, cela ne suppose pas seulement du bien-être matériel, mais de se féliciter à chaque instant de pouvoir vivre dans un monde de liberté, d’égalité et de fraternité. Sous cette bannière, l’aventure humaine se poursuivra avec son lot de migrations et de mélange des cultures Et pour prendre le meilleur de l’islam nous devons soutenir et encourager les réformateurs vis-à-vis de la majorité silencieuse des musulmans et des intellectuels musulmans modérés, qui capitulent face à la pression exercée par les fondamentalistes au lieu de s'élever ouvertement contre elle

yvan à écrit le 19/11/2015 à 10:42

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Pas le temps de regarder ces vidéos, d'autant que seuls les psychiatres sont vraiment médecins. Néanmoins, tout est dans le titre. N'importe quelle religion est faite pour imposer une foi. Et, en PLUS, promettre l'immortalité (et je suis veuf, je pré...

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