Heyer (OFCE) "Le programme économique de Fillon diviserait la croissance par deux"

Pour Eric Heyer, la politique de compétitivité ne peut fonctionner dans un contexte de croissance mondialement faible. Le programme d'austérité de François Fillon conduirait à diviser par deux la croissance française, et donc à augmenter fortement le chômage
Eric Heyer, Directeur du département Analyse et Prévision de l'OFCE, enseignant à Sciences Po Paris

François Fillon estime que la mise en œuvre de son programme permettrait une accélération progressive de la croissance en France. C'est aussi votre estimation ?

 Je ne crois pas. C'est plutôt le contraire qui risque de se produire, si ce programme est appliqué. Je m'explique. En économie fermée, baisser la dépense publique fortement est synonyme de choc négatif sur la demande. L'effet est clairement récessif. La politique préconisée par François Fillon, une politique de compétitivité,  pourrait donc réussir via l'extérieur. Les gains de compétitivité liés à la baisse des charges permettent en théorie de gagner des parts de marché à l'étranger, et donc d'augmenter la croissance via l'exportation. Mais ce qui fonctionne théoriquement peut-il réussir aujourd'hui?

On évoque souvent la réussite de la politique allemande des années 2000, dont s'inspire François Fillon, en oubliant cependant le contexte de l'époque : la croissance mondiale atteignait au moins 5%, les pays émergent étaient en plein boom. En Europe, l'Espagne connaissait une croissance très forte grâce au passage à l'euro, qui avait permis une chute des taux d'intérêt. Dans ce contexte, mener une politique de compétitivité via la baisse des coûts était donc concevable. Cela a fonctionné pour l'Allemagne, qui a profité de la croissance économique que connaissaient ses partenaires, en prenant des parts de marché en France, Espagne, etc... Le succès n'a d'ailleurs pas été immédiat. La croissance allemande n'a démarré qu'en 2005, dans un premier temps, le chômage a augmenté. Mais aujourd'hui, le contexte est radicalement différent, avec une croissance mondiale clairement sous les 3%.

A quelles conditions la stratégie de François Fillon pourrait-elle réussir ?

 Le FMI, l'OCDE, la commission européenne, préconisent une politique de relance. Il serait donc possible de profiter de cette politique, de la relance chez nos partenaires, tout en conduisant une stratégie inverse. C'est la théorie du passager clandestin. Mais elle ne fonctionne que pour des petits pays, très ouverts, dont les politiques économiques n'ont pas d'effet sur la zone à laquelle ils appartiennent. Ce n'est pas le cas de la France. En outre, les appels à des politiques de croissance émis par les organisations internationales ont toutes les chances de rester lettre morte. Le gouvernement allemand a clairement opposé une fin de non recevoir aux préconisations de -petite- relance de la commission européenne.

Aujourd'hui, la zone euro affiche un excédent de sa balance extérieure courante, proche de 4% du PIB. Le Royaume Uni se situe au contraire à plus de 5% de déficit, les Etats-Unis à plus de 2,5% de déficit également. Comment peut-on croire que ces pays laisseraient encore dégrader leur commerce extérieur, sans réagir ? Ou alors, il faudrait que la France prenne des parts de marché en Italie ou en Espagne. Mais ces pays sont encore plus mal en point. C'est très peu probable.

Pourquoi François Fillon défend-il, alors, une telle politique, vouée à l'échec ?

Il y a beaucoup d'idéologie. Depuis quelques années, les économistes ont, dans leur ensemble, admis l'existence du multiplicateur keynésien : en termes simples, une baisse de la dépense publique ou une hausse des impôts ont un effet négatif sur l'économie, on l'a vu notamment dans les pays du sud de l'Europe. Mais les responsables politiques sont restés sur la vieille idée, d'avant crise, selon laquelle le multiplicateur peut être nul, voire négatif. François Fillon semble toujours croire qu'une baisse du déficit public est favorable, car ses effets négatifs sont compensés par un retour de la confiance et donc un dynamisme accru de l'économie. Les économistes ne croient plus en cette théorie, certains responsables politiques affectent encore de lui accorder du crédit.

Quel serait l'effet de la stricte mise en œuvre du programme de François Fillon ?

Ce programme prévoit 100 milliards d'euros de dépenses publiques en moins, et une trentaine de milliards d'euros d'allègements fiscaux -en net-. La baisse voulue du déficit peut donc être évaluée à 70 milliards sur cinq ans, soit 14 milliards par an. Cela représente 0,7 point de PIB d'austérité chaque année, soit, avec une hypothèse conservatrice d'un effet multiplicateur égal à 1, une amputation de la croissance de 0,7 point. Autrement dit, on passerait de 1,5% de croissance par an à 0,8%.

Cette division quasiment par deux aurait pour effet d'annuler quasiment les créations d'emplois. Compte tenu de la hausse naturelle de la population active, le nombre de chômeurs augmenterait de 100.000 à 120.000 par an. Et ce avant mise en œuvre des autres politiques. La suppression de 100.000 emplois publics chaque année -dont de nombreux emplois aidés, probablement-, le décalage du départ à la retraite, contribueraient aussi à la hausse du chômage. Il peut en être de même pour l'allongement de la durée du travail. S'il a lieu à salaire constant -39 heures payées 35-, cela revient à une baisse du salaire horaire. C'est une politique de compétitivité dont j'ai dit les limites. Si le salaire est augmenté à concurrence de la hausse du temps de travail, alors cela représente autant de créations d'emplois en moins, et donc une hausse supplémentaire du chômage.

La flexibilisation du marché du travail peut-elle au contraire réduire le chômage ?

Les stratégies de « flexisécurité » peuvent fonctionner. Mais dans le programme Fillon, où l'on voit surtout la baisse de la dépense publique, et donc des prestations qui assurent une sécurité, je ne vois que la flexibilité. C'est « flexi, flexi, flexi ». Cela ne peut donc que contribuer à augmenter un sentiment d'insécurité économique, qui incite à épargner. Une hausse du taux d'épargne n'est évidemment pas favorable à la demande et à la croissance.

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Commentaires 65
à écrit le 19/04/2017 à 1:12
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C est une vision au mieux court termiste qui est présentée dans cet article. 1. La programme de Fillon prévoit une baisse des charges pour les salariés ce qui contribuera a une hausse du pouvoir d achat 2. Le déficit chronique dans lequel nous nou...

à écrit le 10/12/2016 à 20:50
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A diffuser largement... encore des mensonges des politiques

à écrit le 04/12/2016 à 10:04
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EXAT? MON ANNALYSE ET UN MILLION ET DEMI DE CHOMEURS EN PLUS EN FIN DE MANDAT FILLON ET AU PROHAINE ELECTION DEVANT LE RAS BOL POPULISTE ? MARINE RISQUE DE PRENDRE LE POUVOIR? JESPERES QUE CES ELECTIONS N ABOUTISENT PAS AVEC LA DROITE AU POUVOIR SINO...

à écrit le 02/12/2016 à 8:10
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Oui dans un premier temps... qu il faudra pour assainir les pratiques et comptes publics... comme un malade à qui on demande de rester au lit pour se soigner....il ne marche plus .. mais il guerit...plutot que de mourir à terme.... A t on une vision...

à écrit le 01/12/2016 à 22:37
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Vous avez déjà vu l'OFCE dire du bien d'un programme économique de droite?

à écrit le 01/12/2016 à 21:06
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Evidemment que certaines des mesures du programme de Fillon vont faire baisser la croissance. Ce n’est pas une surprise. Mais d’autres de ses mesures vont l’améliorer, le but étant qu’au final elle soit globalement supérieure à l’actuelle, qui est pi...

le 02/12/2016 à 14:11
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Oui, ceci dit les néo-libéraux n'ont pas été non plus capables de régler la moindre crise économique. Et l'influence du néo-libéralisme et de la dérégulation sur la dernière en date ne fait pas débat.

à écrit le 01/12/2016 à 13:12
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A lire la grande majorité des économistes de la bien-pensance de gauche, nous vivons dans une Franche merveilleuse ou il ne faut surtout rien changer : résultat 6 millions de chômeurs, de plus en plus de pauvres sous Hollande, une bureaucratie digne ...

à écrit le 01/12/2016 à 12:45
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La dépense pour la dépense ne génère aucune valeur ajoutée et le problème est surtout celui de l'optimisation de la dépense publique. Oui il y a des services publics efficients, ceux qui s'adaptent et évoluent. Mais tant qu'à dépenser, mieux vaut in...

à écrit le 01/12/2016 à 12:28
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Mr.Heyer oublie les spécificités françaises: le déficit commercial plus élevé de la zone euro désindustrialisation beaucoup plus forte que en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas manque d'investissement privé retard technologique de l'industrie d...

à écrit le 30/11/2016 à 16:53
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Il faudrait que ceux qui se définissent "économistes" aient le début du commencement d'un "track record" de création d'emplois. La vision macro, essentiellement empirique, a conduit les mêmes "experts" à nous garantir l'élection de Sarkozy ou Juppé...

à écrit le 29/11/2016 à 19:00
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Diminuons les prélèvements obligatoires sans autoriser de nouveaux déficits et tout repartira.Mais diminuons de manière unilatérale,pas de nouvelles niches.On ne peut pas continuer a augmenter la fiscalité pour combler les déficits.

le 29/11/2016 à 21:33
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Enfin oui mais il faut quand même attendre avant de baisser le déficit. D'ailleurs Fillon compte le faire, puis il le baissera.

le 30/11/2016 à 9:11
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Franchement, avez-vous lu l'article ?

le 30/11/2016 à 16:08
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Fiscalité à Simplifier Considérablement. Taux Supérieur de T.V.A à passer de 20 à 27eu% : une marmite de 10eur, coutera 10.58eur et celle de 60eur coutera 63.50eur. Le produit de cette hausse servant à supprimer intégralement l'impot sur le revenu, e...

à écrit le 29/11/2016 à 14:12
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En perspective de son élection en mai 2017, j'ai déjà commencé à mettre mon budget en phase "économie de guerre". Je suis en train de résilier tout le superflus : abinement, gym, magazine et autre. Remboursement accrus au maximum de mon emprunt immob...

à écrit le 29/11/2016 à 11:38
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Pour faire plus simple, un emploi direct égale 2 emplois indirects. En supprimant 500000 fonctionnaires qui consomment tous les jours, sans rien mettre en face pour contrebalancer, Fillon va détruire un million d'emplois dans le privé ! Les men...

le 29/11/2016 à 15:49
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Bien que je partage votre point de vue sur les effets catastrophiques du programme éco de Fillon, je tique pas mal sur la description que vous faites des points de difficultés de notre pays et des points de comparaison que vous donnez avec l'Allemag...

le 15/04/2017 à 16:29
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vous devriez poter dans l'humanité pour préparer la concordance avec des réussites comme cuba ou le venezuela

à écrit le 29/11/2016 à 8:44
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M.Heyer est l'exemple le plus frappant en France (Champion donc) du mélange des genres qui s'établit, dénoncé par M.Tirole, entre les scientifiques et les politiques, - l'emprise de leur idéologie peut nuire à la rationalité d'une pensée. M.Heyer est...

le 29/11/2016 à 9:39
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Démontrez donc qu'il a tort ?

le 29/11/2016 à 10:51
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" Il doit être très fort pour avoir déjà calculé les conséquences d'un programme" Il n'applique que les calculs de la macro standard. Le profit de l'un est la dépense d'un autre. Mr Fillon part de l'hypothèse que l'on peut réaliser des profits san...

le 29/11/2016 à 11:43
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Heyer et l'OFCE ont été pour moi sur les 0 dernières années ceux qui ont fait les meilleures prévisions. Leur modèle semble le plus fiable. Par ailleurs, ayant lu les deux bouquins (Tirole est passionnant et Cahuc médiocre) essayer de faire dire...

le 29/11/2016 à 13:33
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L'OFCE fiable ? L'organisme qui a préconisé une hausse d'impôt avant d'avouer qu'ils n'auraient jamais dû faire ça. L'organisme qui a surévalué la croissance française plusieurs fois. Non pas très fiable. Ce qui me fait rire c'est le mot multiplica...

le 29/11/2016 à 13:35
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L'OFCE fiable ? L'organisme qui a préconisé une hausse d'impôt avant d'avouer qu'ils n'auraient jamais dû faire ça. L'organisme qui a surévalué la croissance française plusieurs fois. Non pas très fiable. Ce qui me fait rire c'est le mot multiplica...

le 29/11/2016 à 19:36
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Pour moi qui suit régulièrement les prévisions économiques je peux vous assurer que les prévisions de l'OFCE ont été plus précises que l'INSEE, le gouvernement, la commission, le FMI, l'OCDE... Je n'ai pas de tableau de comparaison, je peux me tro...

le 29/11/2016 à 21:18
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C'est vous qui ne voulez pas ouvrir les yeux. Je ne remets pas en cause le principe même. Mais le principe que l'intervention de l'État peut en créer. C'est une question de bon sens quand même quand je parle des Etats-Unis et du Japon. S'il y a multi...

le 01/12/2016 à 19:17
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Si les économistes étaient des scientifiques ça se saurait. Il faut savoir que le prix "nobel "d'économie n'existe pas et que le vrai nom de ce prix est : Prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel. Donc ,Nobel n'a ...

à écrit le 29/11/2016 à 8:30
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Il faut établir un point d'équilibre entre cout du travail et prix de l'énergie, progressivement, et respecter l'équité de cette mesure avec une allocation universelle.

à écrit le 29/11/2016 à 3:30
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Si Fillon applique son projet sur la Sécurité Sociale, les primes des mutuelles devront passer de 100€ par mois et par personnes à 300€ pour avoir le même niveau de remboursement. Les retraités qui représentent la moitié des votants à la primaire n'o...

à écrit le 28/11/2016 à 22:07
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Combien d'absurdités dans cette interview. Les Keynésiens ne comprennent strictement rien à l'économie c'est affligeant. Et aucun économiste sérieux ne croit encore à leurs théories fumeuses. Mais ils squattent les postes dans les grandes organisatio...

le 29/11/2016 à 11:50
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Vous délirez, les Keynésiens sont exclus de partout. Des plateaux téle aux institutions internationales. Cependant dans les fait ils ont eu totalement raison ces 10 dernières années. Les USA, la GB, la Chine... nous ont fait une démonstration de ...

le 29/11/2016 à 13:46
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La Grande-Bretagne au contraire a mené une politique libérale de baisse du déficit qui s'élevait à plus de 10% en 2010. Un autre exemple est les Pays-Bas qui a mené une politique d'austérité et s'en sort. Mais eux ils ont baissé les dépenses. Au co...

à écrit le 28/11/2016 à 21:37
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Petit rappel d'économie de base, les politiques keynesiennes ne sont possibles dans la durée que si, de temps en temps, on reconstitue la capacité d'intervention de la puissance publique en dégageant des excédents et en se désendettant. Or la France ...

le 29/11/2016 à 11:57
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Vous avez du sécher les cours d'économie. Vous ne comprenez ni la théorie ni ne maitrisez les données. Vous ne comprenez pas que relance n'entraine pas une augmentation des déficits publics (sauf lors de l'impulsion de départ) et que l’austérité n...

le 29/11/2016 à 13:48
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Pas du tout ! La dette des Etats-Unis a explosé. Le plafond a même dû être relevé

le 29/11/2016 à 19:54
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La dette des USA a explosé suite à la crise du fait des couts liés à l'explosion de la bulle les défaillance d'entreprise et la nationalisation d'une partie du système bancaire. Ce n'est pas un choix économique c'est la conséquence d'une catastrophe...

le 29/11/2016 à 21:24
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Non ! L'endettement est continue depuis 2009 ! On oublie souvent que si les keynésiens de la FED avait laisser la récession durer le court temps qu'elle aurait durer aux USA après l'éclatement de la bulle internet, il n'y aurait pas eu ces bêtises ...

le 30/11/2016 à 9:23
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Franchement n'importe quoi. L'austérité mène à la récession et au déficit par la baisse des rentrées fiscales. Un étudiant de première année sait ça.

le 30/11/2016 à 15:53
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Cool l'argumentation, un étudiant de première année sait ça. Oui, la baisse des déficits amène une récession à court-terme, mais si celle-ci se répercute par la baisse des prélèvements, avec des réformes et selon la manière dont elle se fait, très ...

à écrit le 28/11/2016 à 19:15
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Le truc c'est que fillon s'en moque des pauvres, donc le chômage, la précarité pour lui ça n'existe pas à partir du moment ou un individu est pauvre c'est sa faute donc tant pis pour lui. Si l'économie a été prospère pendant longtemps et la crois...

le 28/11/2016 à 21:50
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Par contre la gauche aime tellement les pauvres qu'elle en crée par centaines de milliers. Les 30 glorieuses ont laissé une illusion de progrès rapide mais c'était surtout un rattrapage à la suite de la seconde guerre mondiale et en partant de très b...

le 29/11/2016 à 9:42
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"Par contre la gauche aime tellement les pauvres qu'elle en crée par centaines de milliers. " Les socialistes ne sont pas de gauche, je vous l'ai répété une bonne centaine de fois, quelqu'un de gauche reni le capitalisme, or non seulement les soc...

le 29/11/2016 à 12:13
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La gauche crée des pauvres? Aucun fondement statistique si ce n'est une récente évolution négligeable due à la crise. Franchement vous savez que vous écrivez de bêtise en écrivant cela? Les 30 glorieuses qui débutent en 1940?!? En 1940 sous l'o...

le 29/11/2016 à 13:58
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Arrêtons avec ces "oligarchies" par là et néolibéraux par ici. Ça n'a aucun sens. Les socialistes pas de gauche ? Non de centre-gauche. Bien sûr que Fillon se préoccupe des pauvres. Il veut régresser dans les allocs chômage mais pour essayer de relan...

le 29/11/2016 à 14:39
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Fiable l'OFCe: Vous ne faites qu'asséner des phrases sans aucune argumentation, strictement aucune, revenez avec du concret je vous prie et de grâce ne me lisez pas en diagonale par peur de découvrir des vérités trop gênantes, osez penser. Merci.

le 29/11/2016 à 17:50
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Juste votre commentaire montre que vous n'avez pas d'argumentation. Vous utilisez des clichés ou de la démagogie. Arrêtez de croire que vous avez une argumentation. Vous me rappelez beaucoup les complotistes (les autres sont justes incapables de pens...

le 30/11/2016 à 9:29
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@bruno_bd There is no alternative ! On connaît le refrain. Cette politique a pourtant échoué. L'industrie anglaise a été laminée par Thatcher. Seule une politique de relance peut marcher en France à la condition toutefois de quitter l'Euro et de dév...

le 30/11/2016 à 9:36
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ofce: Votre second commentaire prouve le mien, vous ne faites que troller je vous signale donc.

le 30/11/2016 à 16:00
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@jmp48, l'industrie a reculé et alors ? Où est le problème ? C'est dans l'ordre des choses. Croire que l'industrie ne peut pas reculer est un fantasme. Seules les industries innovantes et robotisées peuvent rester. Celles qui nécessitent de la main d...

le 01/12/2016 à 10:18
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"Fiable l'OFCE" Ben je l'ai fais mais comme vous pouvez constater la modération vous aime bien. Non je ne suis pas un troll puisque vous ne pouvez pas me mettre dans un camp tandis que moi je peux vous mettre dans le camp des néolibéraux ceux...

à écrit le 28/11/2016 à 17:36
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Heyer a raison , dans un premier temps on va déguster....vision court thermiste , Fillon travaille pour le futur , ce pourquoi il a prévu de s' endetter au début et repartir sur des fondamentaux plus solides. La consommation mondiale est atone raiso...

le 28/11/2016 à 20:55
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" s' endetter au début...." après, c'est sûr, il rase gratis ... N'oublions pas qu'en tant que premier ministre il a accumulé 1000 milliards d'euros de dette.

le 30/11/2016 à 11:04
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Pas 1000 milliards, 500 et c'est déjà énorme. Ceci étant lui a duré 5 ans comme premier ministre, et si on regarde ses deux successeurs, ils sont bien partis, en 5 ans également, pour creuser la dette d'autant alors que le gros de la crise est passé.

le 30/11/2016 à 11:59
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@physicien : non c'est 600 milliards de dette en plus et c'est déjà pas mal. Vouloir à nouveau confier les rênes du pays à un si mauvais gestionnaire, en le faisant passer pour un homme nouveau, c'est tout bonnement hallucinant. Mais ça en dit long s...

à écrit le 28/11/2016 à 17:27
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si sa recette etait bonne ,elle est appliquée depuis 40 ans touT le monde le saurait quand il parle d'ideologie ,,,,,,,,????? IL DOIT ETRE DEVANT UNE GLACE

à écrit le 28/11/2016 à 17:06
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augmentation du quotient familial, suppression de l'ISF, augmentation de la TVA, rétablissement des allocations familiales en plus des fortes déduction fiscal/enfants, tout bon pour les plus riches ! je voterais contre le conservateur catholi...

le 29/11/2016 à 14:00
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Non, pour les classes moyennes aussi. Mais en même temps, c'est dur de faire plus pour les pauvres avec 0 impôt et 30% du PIB qui va en allocs. Sauf réduire la TVA et pas les impôts sur les gens. Mais électoralisme...électoralisme.

à écrit le 28/11/2016 à 17:04
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Les économistes de gauche ont conseillé Hollande et pourtant le chômage n'a pas diminué. Déjà sous Chirac et Sarkozy ,ce sont les mêmes qui avait l'oreille des Présidents. Ils savent toujours ce qui va faire augmenter le chômage mais jamais ce qui va...

à écrit le 28/11/2016 à 16:20
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petit rappel d'algebre sur le corps des reels x*0 =0 0 / 2 = 0 la croissance potentielle de la france est nulle, vu qu'elle a mis tt le monde dehors et possede moins de robots que lallemagne, l'italie ou... l'espagne qui sont ravis de lui tailler ...

le 29/11/2016 à 12:23
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La croissance potentielle n'est pas nulle mais elle est basse (autour de 1.5) Notre croissance est en dessous de la croissance potentielle il y a donc un petit gap. L'investissement améliore la croissance potentielle et stimule la demande effec...

le 29/11/2016 à 21:29
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Le fait de prendre moins d'argent aux entreprises est justement un moyen de booster l'investissement. La baisse des impôts aussi. La croissance potentielle augmente aussi si plus de personnes travaillent ou travaillent plus. Une politique de rigu...

à écrit le 28/11/2016 à 15:59
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Foutaises ! La croissance est déjà proche de zéro. Bref heyer le keynésien fait l'intéressant. Mais son analyse ne tient pas.

le 28/11/2016 à 17:43
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Votre remarque ne change rien à son analyse. La politique proposée ne permettra pas de relancer la croissance et encore moins de faire baisser le chômage d'autant que les entreprises auront tout loisir d'augmenter le temps de travail jusqu'à 48h par ...

le 29/11/2016 à 14:03
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Eric vous croyez vraiment que les entreprises vont vous faire travailler jusqu'à 48heures ? On verra bien. Disons que son programme serait mieux sans hausse des allocs pour les classes moyennes et plus. Mais dire que son programme est destructeur c...

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