Limitations à 80 km/h : une mesure de bon sens... politique

Pour cette mesure, attendue mi-janvier, le gouvernement peut s'appuyer sur le travail et la mobilisation des experts de la sécurité routière, qui s'appuient sur des données objectives. Par Fabrice Hamelin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
(Crédits : Reuters)

Le 11 décembre dernier, le Premier ministre Édouard Philippe annonçait dans un tweet qu'il était personnellement favorable à l'abaissement de la vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central. Depuis cette annonce surprise, les éditorialistes et les observateurs de l'action publique de sécurité routière, lorsqu'ils sont favorables à la mesure, mobilisent la thèse du courage politique pour expliquer son geste. Il y en a à défendre une mesure refusée par son prédécesseur pendant plusieurs années et fortement contestée par une partie des acteurs de la sécurité routière.

Pour autant, l'explication semble un peu paresseuse. Elle ne fait que reprendre le leitmotiv des acteurs associatifs, ceux qui sont favorables à la mesure, là encore, et n'ont cessé de dénoncer le manque de courage de Bernard Cazeneuve, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur et en charge du dossier. C'est surtout une explication faible et qui a pour défaut de ne pas rendre compte du travail politique engagé.Pour cette mesure, attendue mi-janvier, le gouvernement peut s'appuyer sur le travail et la mobilisation des experts de la sécurité routière. Mais, loin d'être la conclusion d'une démarche experte, elle fait pleinement partie d'un travail de mobilisation politique. Au geste politique, on préférera donc une explication par le travail engagé, d'autant plus que le risque pris par le Premier ministre apparaît finalement assez faible.

Une politique basée sur des données probantes

La politique de sécurité routière, bien qu'elle fasse l'objet de controverses, bénéficie aujourd'hui des travaux, à la fois solides et anciens, d'une expertise et d'une recherche en sécurité routière développée et internationale. Les effets dans ce domaine d'une telle mesure sont faciles à défendre. La moitié des accidents mortels ont lieu sur ces routes et, au-delà des chiffres, les théories mathématiques de Nilsson et Elvik, liant vitesse (moyenne) et accidents, dotent la mesure de fondements scientifiques. Son application pourrait ainsi épargner jusqu'à 400 vies chaque année.

À cela s'ajoute l'adoption du 80 km/h pour ce type de voirie dans d'autres pays, y compris ceux qui servent traditionnellement de modèle à l'action publique de sécurité routière en France : les Pays-Bas, la Suisse, la Norvège. Enfin, depuis plusieurs années, des experts français se sont mobilisés pour défendre la mesure, allant jusqu'à la démission de deux d'entre eux du Conseil national de la Sécurité routière en 2015 pour dénoncer le refus de Bernard Cazeneuve de les entendre sur ce sujet.

Le premier ministre Édouard Philippe bénéficie également de la démarche prudente engagée par le gouvernement précédent. Des expérimentations ont été menées entre 2015 et 2017. Les résultats n'ont certes pas été rendus publics mais la démarche a bel et bien été engagée. Et puis, à court terme, il n'y a guère d'autres alternatives pour obtenir de tels résultats.

Si on ne souhaite pas parler de pilotage technocratique de l'action publique, on peut au moins évoquer le souci de fonder l'action publique sur des données « probantes » et objectives, qui échapperaient ainsi aux pressions de court terme comme aux présupposés idéologiques. Bref, toutes ces données rendent la décision du Premier ministre légitime et fondée rationnellement. Elle a peu à voir, en définitive, avec un geste politique iconoclaste. D'autant plus qu'en mobilisant les résultats des travaux scientifiques, le chef du gouvernement s'assure le soutien des associations de victimes et notamment de la très médiatique Ligue contre la violence routière.

Un acte politique fort

Le geste politique témoigne ainsi d'un calcul politique raisonnable et mesuré. L'annonce s'inscrit dans un travail politique qu'il convient de ne pas perdre de vue si on souhaite la comprendre. La proposition, portée par le Premier ministre, anticipe un Comité interministériel de sécurité routière (CISR) prévu mi-janvier et dont elle serait la mesure phare. Ce geste exprime le besoin de reprendre en main cette politique au niveau central et de relancer une politique au point mort depuis plusieurs années. Cela semble d'autant plus nécessaire que, depuis 2002, les Français attribuent l'échec comme la réussite de cette politique au gouvernement.

Il s'agit aussi de réaffirmer le caractère interministériel de la politique de sécurité routière et que celle-ci se pilote à Matignon. Si le Premier ministre se place lui-même en première ligne, laissant le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, et le Délégué interministériel en retrait, il le fait suite à l'engagement politique du Président Macron, devant les préfets, de doter la France d'un nouveau plan pour la sécurité routière. Cela est fait à travers une mesure forte, immédiatement visible et mobilisatrice, et dans le respect du cadre institutionnel.

La reprise en main politique au plus haut niveau de l'État s'inscrit également dans un contexte bien particulier. Le précédent quinquennat s'est achevé sur trois années consécutives d'augmentation du nombre des tués sur les routes. À cette tendance de moyen terme, en rupture avec la dynamique de baisse entamée en 2002, s'ajoutent les mauvais chiffres du mois de novembre et, au moment de l'annonce, l'approche des fêtes de fin d'année. De plus, 400 vies sauvées permettraient de descendre au-dessous des 3000 tués sur les routes en France. Ce chiffre est loin des 2000 tués envisagés, par Manuel Valls, pour 2020. Il n'en demeure pas moins symboliquement fort.

Édouard Philippe peut aussi s'engager personnellement, du fait du contre-exemple offert par la gestion calamiteuse du dossier sécurité routière par ses prédécesseurs. La dégradation des chiffres de la sécurité routière n'en est pas le seul témoignage. Bernard Cazeneuve, le successeur de Manuel Valls, place Beauvau puis à Matignon, s'est aussi vu reproché sa passivité et son manque de courage sur ce dossier. De plus, l'action de Manuel Valls et Bernard Cazezneuve s'est traduite par une accumulation de plusieurs dizaines de mesuresillisibles et/ou non appliquées.

Pour Édouard Philippe sont donc réunis des éléments conjoncturels particulièrement propices et qui rappellent ceux trouvés par Jacques Chirac en 2002, lorsqu'il a fait de la sécurité routière un des grands chantiers de son quinquennat. L'engagement fort et chiffré du gouvernement Jospin, via le ministre des Transports de l'époque, s'était soldé par une absence de résultats significatifs. La surprise ne vient donc pas tant de l'annonce faite que du « timing » choisi ? Pourquoi cette annonce un mois avant la réunion prévue du CISR ?

Un risque politique relativement faible

On peut imaginer un premier ministre « très, très motivé » pour reprendre les termes du journaliste Dominique Seux, alors que Bernard Cazeneuve l'était sans doute moins du fait de la supposée absence d'« acceptabilité sociale » de la mesure. Or « l'acceptabilité sociale » n'est rien d'autre qu'une mesure de l'opinion publique à un moment donné via cet outil particulièrement frustre qu'est le sondage d'opinion. Dit autrement, « la majorité silencieuse n'en veut pas », pour paraphraser la député Barbara Bessot Gallot. En fait, il n'existe pas de preuve qu'elle n'en veut pas. Les sondages d'opinion qui attesteraient de l'opposition des Français à la mesure n'ont pas été publiés ! Si on imagine bien que le gouvernement a un idée plus précise de l'état de l'opinion publique, le choix du premier ministre suggère que les rapports de force sont bien plus équilibrés que ne le prétendent les acteurs de la société civile qui s'opposent à la mesure.

Mais l'essentiel est ailleurs. L'annonce du premier ministre fait suite à des rumeurs et des « fuites » (voulues ou pas ?) dans la presse, début décembre. Une réaction gouvernementale n'est alors pas surprenante. Mais en se prononçant, à titre personnel, plusieurs semaines avant le CISR, le premier ministre « paie pour voir », en quelque sorte ! Il laisse aux acteurs intéressés le temps de se mobiliser. L'annonce donne au gouvernement la possibilité de jauger non pas tant les rapports de force que les capacités de mobilisations des acteurs.

Le suivi des actions engagées en décembre par les principaux opposants (FFMC, 40 millions d'automobilistes et Ligue de défense des conducteurs) et les principaux soutiens de la mesure, c'est-à-dire la LCVR, suggèrent que le message est clairement passé. D'un côté, on mobilise des parlementaires et on lance des pétitions contre la baisse de la limitation de vitesse ; de l'autre, on publie des articles et on relaie les éditoriaux de la presse généralistes.

Cela permet aussi aux argumentaires de se structurer tout comme au cadre de la réforme de se dessiner. Les parties prenantes invoquent la France rurale contre la France des métropoles urbaines. Elles dénoncent le jackpot contre l'opportunité de faire des économies et de favoriser l'écologie ; elles s'intéressent aux seules routes bidirectionnelles sans séparateur ou envisagent une réduction de vitesse touchant toutes les limitations (pourquoi pas 120 km/h sur autoroutes ?). Le débat est ainsi lancé et largement relayé par la presse.

Enfin, cela permet à l'administration de roder et de diffuser son propre argumentaire. D'autres objectifs que la sécurité routière sont encore mobilisés avec pour cible la fabrique de l'opinion publique. C'est plus particulièrement le cas des arguments économiques et écologiques. D'un côté, on évoque le coût du changement des panneaux de signalisation et l'augmentation des flashs du contrôle sanction automatisé. De l'autre, on anticipe la baisse de la consommation d'essence et surtout une réponse au défi climatique : « Mort sur la route et climat même combat ». Le combat pour sauver le climat et celui pour sauver la vie des usagers de la route bénéficieront tous deux d'une réduction de la vitesse de circulation.

Ces argumentaires rappellent ceux mobilisés pour faire accepter la généralisation des limitations de vitesse au tout début des années 1970 à des Français, dont on disait alors qu'ils n'en voulaient pas ! En octobre 1973, la guerre du Kippour a fait craindre une pénurie de pétrole. La vitesse a été limitée en décembre à 110 km/h sur les autoroutes et à 90 km/h sur les voies sans séparation des sens de circulation. Plus de 1700 vies ont été sauvées au cours du semestre suivant.

Cet épisode a permis de poser une pierre essentielle dans la construction de la politique nationale de sécurité routière en France. Il témoigne aussi de la volonté de pilotage gouvernemental d'une action publique qui mobilise les Français.

The Conversation __________

 Par Fabrice HamelinEnseignant-Chercheur en science politique, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation

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Commentaires 49
à écrit le 03/04/2018 à 19:15
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Professionnel de la route, je roule 60.000 KM/an donc 30 h de volant de plus par an, soit 15 mn par jour minimum Combien vont se tuer sur ce dernier quart d'heure ?? Voici ma prédiction pour l'usager : - Plus de Morts !!! - Plus de pollution -...

à écrit le 10/02/2018 à 21:35
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c'est jusque pour faire rentrer du fric avec les radars

à écrit le 15/01/2018 à 9:34
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Limitation à 80km/h. Ça va foutre un bordel!!!!!!! En poids lourd on est limité (et ça changera pas) à 80 km sur les routes prioritaires. 1: un PL chargé ne s'élance pas aussi vite qu'une voiture...! 2: les compteurs de PL ont un défaut de mesure de...

à écrit le 12/01/2018 à 21:35
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Un complément à mon précédent post. Personnellement, j'utilise une voiture et une moto depuis 33 ans sans accident avec tous mes points. Ce statut que j'espère prolonger le plus longtemps possible résulte peut-être d'une part de chance; mais sûremen...

à écrit le 12/01/2018 à 16:50
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Bonjour. Ce qui est étrange c'est que personne ne réagis sur l'absurdité de cette diminution de vitesse de 10 km/h. On part de l'à-priori que diminuer de 10 km/h la vitesse maximale sur les routes "de campagne" fait baisser le nombre des accidents de...

à écrit le 10/01/2018 à 21:45
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Ce qui me gêne dans l'adoption de cette loi; c'est qu'elle ne repose pas sur une analyse objective de la vitesse (et elle seule) et de son impact sur le taux de mortalité sur les routes. En effet, si l'on considère la performance sans cesse croissant...

à écrit le 10/01/2018 à 18:19
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Ah oui c'est bien un question de bon sens, comme l'avion à 380000 euros.nest ce pas Monsieur mon seigneur Édouard ?le bon sens serait que vous remboursiez cette "petite "somme sur vos derniers

à écrit le 09/01/2018 à 21:50
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Bonsoir je roule tous les jours pour mon travail en utilitaire léger actuellement les camions sont limitées à 90 compteurs souvent il roule à 92 kilomètre-heure en moyenne désormais avec cette mesure ils vont pouvoir doubler les automobilistes qui es...

à écrit le 07/01/2018 à 20:41
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je roule en utilitaire leger , je respecte le 90 avec régulateur et tout le monde me double , nos routes sont dans un état lamentable et souvent dangereuses par manque de peinture de signalisation , inexistante ou effacé Mr Philippe devrait venir r...

à écrit le 07/01/2018 à 12:48
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C'est complètement démago cette mesure. Faut-il rappeler que le nombre d'automobilistes a augmenté depuis les mesures Chirac, d'où cette hausse des accidents. Il faudrait étudier le ratio accident/nombre d’automobilistes. Faut-il rouler à 30 km parto...

à écrit le 06/01/2018 à 10:45
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Comme d'autres contributeurs, je suis surtout gêné par le fait qu'en roulant déjà à 90 aujourd'hui, les camions sont collés derrière nous et nous font bien comprendre que ça ne va pas assez vite alors qu'ils sont sensés rouler à ... 80 Que l'on fass...

le 07/01/2018 à 15:47
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Autrefois, on disait les Français amoureux de leurs voitures et de la vitesse, d'une indiscipline invincible. Et puis, il y a eu les radars automatiques. Depuis, on peut conduire à la limitation de vitesse sans avoir l'air de l'imbécile qui est le se...

à écrit le 05/01/2018 à 21:01
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" La vitesse a été limitée en décembre à 110 km/h sur les autoroutes et à 90 km/h sur les voies sans séparation des sens de circulation. Plus de 1700 vies ont été sauvées au cours du semestre suivant." Quant à ça, je crois bien que c'est faux. En fa...

à écrit le 05/01/2018 à 20:43
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Pitié, pas Nilsson et son modèle fumeux qui n'a jamais réussi à être démontré sérieusement !! Nilsson n'a pas exprimé une vérité scientifique, mais une hypothèse, un postulat, qui est indémontrable théoriquement, et qui n'a jamais été vérifié pratiqu...

le 07/01/2018 à 15:53
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Euh la démocratie, c'est bien dans certains cas seulement. Dans un pays où nombre d'alcooliques ont osé répondre à des sondages qu'ils conduiraient alcoolisés de retour de beuverie de la Saint-Sylvestre en pleine campagne anti-alcool au volant, on pe...

à écrit le 05/01/2018 à 17:54
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Écoutez cette mesure est inutile : ça va pas baisser les morts sur la route . La solution la voici : mais il faut du courage pour le mettre en place Mettre des caméras sur toutes les routes , verbaliser ceux qui roulent à 30 km/ h alors que la vit...

le 07/01/2018 à 16:03
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Vous avez raison, c'est le comportement routier qui est dangereux. Mais la technologie est ce qu'elle est : il est facile de contrôler la vitesse. Il est difficile de contrôler la capacité des conducteurs en terme de réactivité en cas de problème, d'...

à écrit le 05/01/2018 à 15:02
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Ce qu'il faut comprendre est que la vitesse est un facteur aggravant (lié à l’énergie cinétique) et pas toujours un facteur de causalité d'accident ! les études sont biaisées la dessus et je suis très curieux des modes d'analyses de causalité des a...

le 05/01/2018 à 20:48
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En effet, une vitesse très faible engendre monotonie, ennui et somnolence. On notera à ce sujet que la somnolence est le facteur numéro un de la mortalité autoroutière. On risque bien, avec le 80 km/h sur les grandes nationales, d'arriver aux mêmes c...

à écrit le 05/01/2018 à 14:37
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Effectivement,passer a 80 km/h est un acte politique fort.Courageux meme!Si jamais c'était un échec il faudrait alors ne pas hésiter a repasser a 90km/h.Cela aurait un impact positif sur la croissance,la France étant leader mondiale dans le secteur d...

le 09/01/2018 à 14:34
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Il y’a trop de croissance en France, il faut ralentir les Français, sinon ils auront plus de temps pour travailler ou consommer. C’est cela le rôle des politiques . Pour ma part, je roulerais soit à 70 en 4ème, soit à 90 en 5ème; mon véhicule ne me l...

à écrit le 05/01/2018 à 14:00
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sécurité routière"tous concernés,tous responsables":faut il comprendre que même les institutions sont concernées?Et qu'un maire par exemple ne peut pas faire n'importe quoi genre "marquage au sol qui simule un rond point "mais qui en fait est une sim...

à écrit le 05/01/2018 à 13:18
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Mr le premier ministre est tout à fait favorable à cette limitation,j'espère qu'il sera aussi favorable à un "controle technique" de ces routes à voies bidirectionnelles:je propose par exemple de rendre obligatoire la signalisation au sol(ligne conti...

à écrit le 05/01/2018 à 11:54
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proposons une expérimentation sur les départements 76 et69 . on verra bien si le Premier ministre et celui de l'Intérieur résisteront aux pressions de leurs amis et électeurs .

à écrit le 05/01/2018 à 2:32
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Ce qui me gêne , c'est moins le 80 kms (on s'y fera) que le fait de rouler à la même vitesse que les camions : il sera impossible de les dépasser ! Donc soit on reste à 90, soit on limite les camions à 70 kms, mais par pitié, laissez-nous les dépa...

le 07/01/2018 à 16:06
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Ah bon, parce que vous vous dépasser un véhicule par plaisir et pas parce qu'il vous ralentit ? Si vous roulez à 90 et le camion aussi, vous restez derrière le camion avec l'avantage qu'il est plus haut sur la route, un professionnel et que donc, en ...

à écrit le 04/01/2018 à 23:32
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Tu parles d'une connerie oui, que ça tape à 80 ou 90 ça change pas grand chose, pour ma part je continuerais de rouler à 90 mais ceci dit c'est vrai que ça ne va déjà pas coûter cher de changer tous les panneaux en France on est riche c'est bien conn...

à écrit le 04/01/2018 à 20:43
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Article de propagande! A vomir s appuyant sur des études fausses! Les expérimentations sur 3 tronçons ont montrés une baisse de mortalité mais on occulte que des aménagements et amélioration de la route ont été opéré en même temps, de plus sur l un d...

le 06/01/2018 à 0:27
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Absolument! aucune publication des resultats et notamment du troncon RCEA et pour cause des morts en plus. Sur cette route accidentogene il y a principalement des chocs frontaux 90 ou 80 !!! Encore une dime et gamelle..

à écrit le 04/01/2018 à 20:41
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Sacré(s) expert(s) c'est comme les économistes …toujours dans les salons à causer et refaire le monde idéal ! et le bleu de chauffe, les pieds sur le terrain, les mains dans le cambouis…c'est pour quand ? Chiche pour un an à 80 Kmh et si on a pas 4...

à écrit le 04/01/2018 à 18:35
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A terme, avec l'évolution possible des véhicules (électriques et autonomes), pour rester cohérent : - il faudrait que toute départementale soit tracée tout du long afin de permettre la guidance au sol des voitures autonomes (mais avec volant en cas ...

à écrit le 04/01/2018 à 18:35
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Une mesure incomprehensible ! Il suffit de comparer avec l Allemagne: Limite 100 kmh sur routes bidirectionelles, aucune limitation sur la plupart des autoroutes. Bilan 3000 morts par an, un peu moins qu en France mais avec 15. millions d h...

à écrit le 04/01/2018 à 18:33
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Cet article nous prend vraiment pour des gogos. C'est de la propagande, aucun examen des critiques, des pour et des contre. Encore un truc qui dégoût un peu plus des médias, valets du pouvoir.

à écrit le 04/01/2018 à 16:58
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La sécurité routière et les candidats à la présidentielle : Pour Macron, l’abaissement de la limitation de vitesse, c’est non ! En ce qui concerne la première question sur la vitesse, il estime que cela n’est pas forcement cohérent avec les autre...

à écrit le 04/01/2018 à 15:23
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La vérité sur cette mesure https://info.liguedesconducteurs.org/verite-80kmh/

à écrit le 04/01/2018 à 15:10
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Et si on roule à 70 km/h, il y aura moins de morts qu'à 80... L'argumentaire est pauvre...

à écrit le 04/01/2018 à 14:27
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Ramassis de bêtises venant de quelqu'un qui n'utilise probablement une voiture pour se déplacer au quotidien. Je propose que l'on mette la mesure en place sur un département pilote, si la mortalité routière baisse de 11,5% la première année comme a...

à écrit le 04/01/2018 à 14:02
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Encore une pompe a fric de plus de ces crapules d enarques.les mortsde la route leur fait une belle jambes.70000morts du tabac 14 miliards de recette 6 miliards de retraite en moins a payer faramineux un vrai jackpot pour nos crapules.et ne parlons p...

à écrit le 04/01/2018 à 13:52
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Une belle manipulation médiatique par le gouvernement cette annonce des 80km/h... Si le gouvernement voulait une vraie politique de sécurité routière il se battrait contre l'alcool, les drogues, le téléphone au volant. En 35 ans de conduite j'ai été ...

à écrit le 04/01/2018 à 13:43
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Du grand n'importe quoi cet article. On nous explique d'un côté que d'autres pays l'ont déjà fait, et qu'en plus une expérimentation a déjà eu lieu en France, sans aucun résultats affichés (quelque chose à cacher ?), et de l'autre on nous dit que s'e...

à écrit le 04/01/2018 à 13:34
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1) Une expérimentation a lieu depuis 3 ans sur quelques tronçons, et curieusement, les résultats ne sont toujours pas rendus publics, même à 1 semaine de modifier la loi [en fait, il semblerait que les résultats positifs soient très très minces, d'où...

à écrit le 04/01/2018 à 13:21
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Quel ramassis de mensonges et contre-vérités ! AUCUNE étude ne met en évidence de lien mathématique entre vitesse et mortalité ! La fameuses étude Nilsson / Elvik, ressassée jusqu'à la nausée par les pouvoirs publics a été invalidée, elle est fau...

à écrit le 04/01/2018 à 12:47
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Je fais 80 km par jour et les accidents ( ou presque accidents) que je constate ont pour origine une incivilitée ou un manque d'attention. La baisse des vitesses n'y changera rien.... Mesure uniquement pour remplir les caisses de l'état et faire p...

à écrit le 04/01/2018 à 12:25
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Article écrit par un parisien citadin qui ne connaît que les bouchons et le RER. Qu'il vienne vivre dans une petite ville de province et il se rendra compte de la rage que déclenchera ce nouveau ralentissement des trajets notamment chez ceux qui util...

le 04/01/2018 à 12:55
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+1 il y en a ras le bol de ces parigots qui nous dictent tout, la ville de Paris n'est pas le centre du monde.

le 05/01/2018 à 14:41
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Ah?Et a votre avis pourquoi Paris est elle une SMART CITY dynamique et reconnue,alors que votre petite ville de province se traine et se vide de ses commerces?Rattrapez votre retard au lieu de critiquer systématiquement

le 05/01/2018 à 20:52
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Smart city dynamique ? Laissez-moi rire. Depuis des années, Paris se vide de ses habitants, et les cadres, dès qu'ils en ont les moyens, ne songent qu'à une chose : la fuir, pour aller à Bordeaux, Nantes, Montpellier, Nice...

à écrit le 04/01/2018 à 12:06
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On devrait limiter la vitesse à 0km/h. Comme ça, plus de morts ! On pourrait aussi interdire les naissances. Comme ça, plus de morts ! Et plus sérieusement, on devrait aussi mettre en place une visite médicale au-delà d'un certain age (70 par exe...

le 04/01/2018 à 16:17
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vous voulez supprimer des morts, mais vous vous prenez pour Dieu le père, personne ne peut échapper à son destin, rien n'arrive par hasard... quoique que l'on fasse. Bien sur c'est bien d'utiliser son discernement et de ne pas non plus tomber dans le...

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