Les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, ont ravivé la polémique autour de l'État de droit. L'opposition avec à sa tête, Nicolas Sarkozy, souhaiterait renforcer « l'arsenal juridique », qualifié d'obsolète au vu de la situation sans précédent en France. Le président des Républicains prône l'assignation à résidence avec une surveillance électronique des individus radicalisés ainsi que la rétention dans des centres fermés. Des mesures qui mettent à mal la présomption d'innocence, liberté fondamentale énoncée dans la Déclaration des droits de l'homme. La majorité a vivement contesté l'efficacité de telles propositions en les qualifiant de contraires à l'État de droit. Dans le contexte actuel de lutte antiterroriste, jusqu'où peut-on aller pour bousculer l'État de droit ?
Pour en débattre, Geneviève Garrigos, porte-parole d'Amnesty International France, Dominique Chagnollaud de Sabouret, professeur de droit constitutionnel à Paris II Panthéon-Assas et Alain Marsaud, magistrat honoraire et député LR.
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