D'ici 2020, une quarantaine de détenus radicalisés vont être libérés et sortir de prison. Face à cette menace potentielle, le gouvernement a annoncé sa volonté de renforcer sa politique de surveillance, avec la création d'une « unité de coordination ». Cette dernière implique trois mesures principales : un contrôle personnalisé pour ces détenus au moment de leur libération ; un travail de fond entre l'administration pénitentiaire, les services de renseignements, les préfectures, les acteurs judiciaires et le parquet et une meilleure information au niveau local sur les personnes fichées.
Comment évaluer la dangerosité des personnes radicalisées au moment de leur libération ? La mise en place d'un régime d'exception est-elle légitime ?
Pour en débattre, nous recevons Élise Vincent, reporter police-justice au Monde, Jean-Louis Bruguière, ancien juge antiterroriste et Vincent Brengarth, avocat en droit pénal et en libertés fondamentales.
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