Fisher Investments France examine comment éviter l’investissement dicté par l’émotion

Crainte et appât du gain. Fisher Investments France sait par expérience que ces émotions peuvent sensiblement affecter l’opinion sur le marché ainsi que les décisions des investisseurs. En effet, laisser les émotions dicter les décisions relatives à un portefeuille accroît le risque d’erreur. Avoir conscience des pièges potentiels peut selon nous aider les investisseurs à s’en tenir à une approche disciplinée.
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Influence du sentiment de crainte sur les comportements et les décisions des investisseurs

Nous avons pu constater que les craintes découlent souvent de pertes précédentes. Bien souvent, agir en fonction de ces inquiétudes peut se traduire par des occasions manquées. La finance comportementale nous apprend que les individus abhorrent tellement les pertes qu'ils remueraient ciel et terre pour éviter d'en subir à nouveau, même si cela revient à payer le prix fort sur le long terme.[i] Les investisseurs peuvent par exemple vendre des positions alors qu'elles sont en recul, dans l'espoir d'éviter des pertes supplémentaires. Fisher Investments France estime toutefois que ce type de comportement est bien plus risqué que beaucoup ne le pensent. Vendre un titre alors qu'il est en baisse revient non seulement à garantir des pertes, mais également à passer potentiellement à côté de la reprise future. Nos recherches démontrent que les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Pour reprendre le même scénario, si le titre considéré s'était redressé et que l'investisseur voulait l'acheter à nouveau, il est possible que son prix soit alors supérieur à celui auquel il l'a vendu, empirant encore les choses.

Les périodes de baisse peuvent certes mettre les nerfs à rude épreuve. Mais pour les investisseurs dont les besoins, la tolérance au risque et les objectifs à long terme sont adaptés à des performances semblables à celles des actions, Fisher Investments France a conclu de son analyse de l'historique des marchés que prendre part aux replis n'était aucunement incompatible avec la réalisation d'objectifs d'investissement à long terme. Par exemple, le rendement annualisé des actions internationales sur le long terme, qui se monte à 10,0 %, tient compte des marchés baissiers et autres replis.[ii] Nous pensons ainsi que les investisseurs qui font preuve de discipline durant ces périodes seront en mesure de récolter les fruits de cette approche à long terme.

Influence de l'appât du gain sur les comportements et les décisions d'investissement

À l'inverse, nous avons constaté que la cupidité pouvait pousser les investisseurs à s'exposer à des risques de baisse accrus dans l'espoir d'engranger des gains supplémentaires. L'appât du gain peut prendre plusieurs formes : investissement dans des fonds d'urgence, concentration de capitaux dans un nombre trop restreint de titres ou de secteurs, ou encore acquisition d'un investissement après de belles performances. Mais un autre cas de figure paraît encore plus risqué pour Fisher Investments France, à savoir l'investissement avec effet de levier (c.-à-d. emprunter des fonds pour pouvoir investir). Avoir recours à l'endettement peut certes déboucher sur des performances plus élevées, dans la mesure où les fonds empruntés permettent aux investisseurs de déployer davantage de capitaux. Mais les inconvénients sont légion : l'investissement avec effet de levier sous-entend que vous pourriez perdre plus que le montant investi à l'origine. En outre, le prêteur peut dans certains cas demander un appel de marge aux traders ayant recours à l'effet de levier, ce qui contraint l'investisseur à déposer une part plus importante de ses fonds propres si son compte sur marge tombe sous un certain seuil. En l'absence de fonds supplémentaires permettant d'honorer un appel de marge, les courtiers pourraient également contraindre les investisseurs à vendre après un repli, les soumettant à l'ensemble des problèmes mentionnés ci-dessus.

Fisher Investments France a étudié l'historique du marché et a dressé le constat suivant : la volatilité peut apparaître pour n'importe quelle raison, voire sans raison aucune. En cas de volatilité négative, les investisseurs fortement endettés peuvent donc se retrouver en difficulté. Si le recours à l'effet de levier peut sembler irrationnel de prime abord, nous avons constaté que la cupidité pouvait aveugler les investisseurs, qui ferment alors les yeux sur les risques de baisse. Selon nous, aspirer à des performances conformes à celles du marché peut les aider à se fixer des objectifs réalistes, un contrepoids utile à l'appât du gain. L'appréhension correcte de la probabilité de tel ou tel résultat peut dissuader les investisseurs de courir après des catégories ou des actifs « en vogue ».

Conseils de Fisher Investments France pour gérer les émotions négatives

Avant toute décision concernant leurs portefeuilles, les investisseurs ont selon nous tout intérêt à se poser plusieurs questions. Tout d'abord : quelle est la thèse qui sous-tend cette action ? Est-elle tournée vers l'avenir ? Fisher Investments France a constaté, en étudiant l'historique des marchés, que les cours des actions étaient principalement influencés par les facteurs économiques et politiques les plus susceptibles d'affecter les bénéfices des entreprises dans les 3 à 30 prochains mois. Nous estimons ainsi qu'il convient de remettre en question et d'écarter toute thèse reposant sur des événements et des évolutions de marché passés. Ensuite : cette décision s'inscrit-elle dans un plan d'investissement à long terme ? Selon Fisher Investments France, mettre sur pied et rester fidèle à un plan financier adapté à leurs objectifs, leurs besoins et leur tolérance au risque est une approche bénéfique pour les investisseurs. Si une décision d'investissement s'écarte de votre plan, mieux vaut donc se demander si elle convient à votre stratégie. Enfin : qu'adviendrait-il si vous preniez la mauvaise décision ? Ne pas prendre en compte les véritables conséquences d'une erreur trahit selon nous une décision fondée sur l'émotion. Pire, certains investisseurs refusent souvent tout bonnement d'envisager la possibilité qu'une décision puisse être défavorable.

S'il peut être très facile de prendre des décisions d'investissement hâtives, il nous semble judicieux de consacrer du temps au préalable à l'examen des raisons de ces changements. Agir de la sorte pourrait non seulement vous aider à garder le cap et à atteindre vos objectifs d'investissement à long terme, mais aussi vous éviter de prendre des décisions guidées uniquement par vos émotions.

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Fisher Investments France est le nom commercial utilisé par Fisher Investments Luxembourg, Sàrl en France (« Fisher Investments France »). Fisher Investments Luxembourg, Sàrl est une société à responsabilité limitée constituée au Luxembourg sous le numéro B228486 opérant également sous le nom Fisher Investments France (« Fisher Investments France »). Son siège social est sis à l'adresse suivante : K2 Building, Forte 1, 2a rue Albert Borschette, Troisième étage, L-1246 Luxembourg. Fisher Investments France est agréée en tant que société d'investissement par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (« CSSF ») et en tant qu'intermédiaire en assurance auprès du Commissariat aux Assurances (« CAA ») et de l'ORIAS (sous le numéro 2020CM004). La succursale française de Fisher Investments France est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 853 467 207. S'agissant de ses services de gestion de portefeuille discrétionnaire, Fisher Investments France externalise à ses sociétés apparentées une partie des fonctions quotidiennes de gestion de portefeuille, de conseil en investissement et de trading.

Ce document reflète les opinions générales de Fisher Investments France et ne doit pas être considéré comme une recommandation personnalisée ou comme un reflet de la performance obtenue par ses clients. Rien ne garantit que Fisher Investments France maintiendra ces opinions, qui sont susceptibles de changer à tout moment si de nouvelles informations ou analyses lui sont communiquées ou en cas de réévaluation de celles-ci. Les informations contenues dans le présent document ne constituent en aucun cas une recommandation ou une prévision quant à l'évolution des conditions de marché. Elles sont fournies à titre purement indicatif. La situation actuelle ou future des marchés peut différer considérablement de celle présentée ici. De plus, aucune garantie n'est donnée quant à l'exactitude des hypothèses formulées à des fins d'illustration dans le présent document.

[i] « The Effect of Myopia and Loss Aversion on Risk Taking : An Experimental Test », Richard H. Thaler, Amos Tversky, Daniel Kahneman et Alan Schwartz, The Quarterly Journal of Economics, mai 1997. « Prospect Theory : An Analysis of Decision Under Risk », Daniel Kahneman et Amos Tversky, Econometrica, mars 1979.

[ii] Source : FactSet, au 14/02/2023. Affirmation basée sur la performance annualisée de l'indice MSCI World, dividendes nets réinvestis, en euros, 31/12/1970 - 31/12/2022. Mention en livre sterling en raison de l'historique restreint de l'euro. Les fluctuations de change entre l'euro et la livre sterling peuvent faire varier le rendement d'un investissement à la hausse comme à la baisse. Un marché baissier est défini comme une chute marquée et prolongée des cours des actions d'au moins 20 % due à des facteurs fondamentaux.

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