Fisher Investments France se penche sur le concept de préservation du capital

Je veux préserver le capital que j’ai constitué et le faire fructifier. Selon Fisher Investments France, les investisseurs qui abordent les marchés dans cet état d’esprit sont nombreux. Cela peut sembler logique : si votre argent fructifie, le capital investi est techniquement préservé. Pour autant, viser simultanément l’appréciation et la préservation du capital nous semble impossible. Nous estimons dès lors qu’une meilleure compréhension du concept de préservation du capital permettra aux investisseurs de formuler des anticipations plus réalistes. Permettez-nous tout d’abord de clarifier ce concept.
(Crédits : DR)

Qu'est-ce que la préservation du capital ? Cet objectif comporte-t-il des risques ?

S'il existe plusieurs définitions, la véritable préservation du capital est une stratégie d'investissement qui vise une fluctuation faible ou nulle de la valeur d'un portefeuille. En d'autres termes, l'objectif consiste à éliminer tout risque de baisse du portefeuille. Mais les analyses de Fisher Investments France sur l'histoire des marchés montrent que presque tous les titres, des actions aux obligations en passant par les matières premières et l'immobilier, comportent un risque de perte. Par conséquent, les investisseurs qui cherchent réellement à préserver leur capital devraient probablement éviter ces classes d'actifs et privilégier les liquidités et les équivalents de trésorerie. Contrairement aux autres actifs, les liquidités conservent leur valeur nominale : un euro détenu en liquidités sera toujours un euro dans un an. Les liquidités varient peu - on peut donc parler de préservation du capital.

Cependant, il faut noter que cette stratégie comporte ses propres risques : la quantité de biens et de services que vous pouvez acheter avec un euro diminuera probablement au fil du temps en raison de l'inflation (hausse des prix dans l'ensemble de l'économie). Entre l'an 2000 et la pandémie, le taux d'inflation annuel moyen s'est établi à 1,7 %.[i] Plus récemment, l'inflation a largement dépassé ce niveau, atteignant 8,4 % en 2022.[ii] Mais même aux taux pré-pandémie, Fisher Investments France estime que l'inflation constitue un risque pour un portefeuille durablement et exclusivement composé de liquidités. Si les liquidités conservent leur valeur dans l'immédiat, un portefeuille entièrement constitué de liquidités perdrait techniquement de la valeur en termes réels (corrigés de l'inflation) au fil du temps, à moins de percevoir des intérêts bancaires supérieurs à l'inflation - ce qui est rare ces dernières années, selon nos recherches.

Quelques exemples de préservation du capital par Fisher Investments France

Pour illustrer les implications d'une véritable préservation du capital, examinons quelques portefeuilles hypothétiques. Le portefeuille A détient 100 % d'actions, le portefeuille B 50 % d'actions et 50 % d'obligations, et le portefeuille C est composé exclusivement de liquidités. L'histoire montre que le portefeuille A connaîtrait la plus grande volatilité à court terme, tout en engrangeant les meilleures performances à long terme.[iii] Le portefeuille B enregistrerait probablement une appréciation inférieure à celle du portefeuille A, mais sa poche obligataire pourrait atténuer la volatilité, ce qui se traduirait par une performance plus régulière.[iv] Le portefeuille C connaîtrait une volatilité et une appréciation presque nulles, mais afficherait la performance à long terme la plus faible.

Selon Fisher Investments France, les investisseurs doivent s'exposer à un certain niveau de risque pour faire fructifier leur portefeuille. Autrement dit, ceux qui privilégient une volatilité de portefeuille faible ou nulle à court terme doivent accepter la forte probabilité de rendements faibles ou nuls à long terme. Cependant, il ne s'agit pas d'établir une hiérarchie entre bons et mauvais portefeuilles. Tout dépend des objectifs financiers, de l'horizon d'investissement et de la tolérance au risque de chacun, qui varient en fonction de l'investisseur. Mais si la réalisation de vos objectifs financiers exige la croissance de votre portefeuille, vous devrez accepter une certaine forme de risque à la baisse.

Comment les investisseurs peuvent-ils exploiter ces informations ?

À notre avis, les investisseurs qui comprennent ces enjeux sont plus susceptibles de formuler des anticipations réalistes quant aux limites de la préservation du capital. En effet, maîtriser la relation qui lie le risque à la croissance peut aider les investisseurs à se préparer à ce qui les attend. Si un investisseur recherche une croissance comparable à celle des actions pour atteindre ses objectifs, il devra accepter la volatilité inhérente à la détention d'actions. Nous pensons que cette prise de risque est inévitable à long terme. En revanche, s'il cherche avant tout à préserver son capital, Fisher Investments France pense qu'il a tout intérêt à renoncer à l'objectif d'appréciation. S'il est possible de maintenir la valeur du portefeuille - du moins en termes nominaux - la préservation du capital n'est pas une stratégie pour ceux qui recherchent des rendements similaires à ceux du marché, sans compter que si l'investisseur doit retirer des fonds pour couvrir ses frais de subsistance, la valeur du compte diminuera. Avoir conscience de ces enjeux peut influencer les objectifs d'investissement, les choix de style de vie et d'autres décisions financières personnelles.

Nous avons également constaté que le fait d'avoir des anticipations réalistes aidait les investisseurs à identifier les offres d'investissement potentiellement frauduleuses. Au fil des ans, nous avons vu nombre d'acteurs malveillants proposer simultanément l'appréciation et la préservation du capital, ce qui nous semble impossible. En réalité, ces acteurs ne sont probablement pas en mesure de garantir la préservation du capital, ou les performances réalisées risquent de s'avérer décevantes. D'après les analyses de Fisher Investments France, les investisseurs qui ont compris que l'appréciation et la préservation du capital s'excluaient mutuellement sont mieux armés pour détecter l'incohérence de ce type de proposition.

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Fisher Investments France est le nom commercial utilisé par Fisher Investments Luxembourg, Sàrl en France (« Fisher Investments France »). Fisher Investments Luxembourg, Sàrl est une société à responsabilité limitée constituée au Luxembourg sous le numéro B228486 opérant également sous le nom Fisher Investments France (« Fisher Investments France »). Son siège social est sis à l'adresse suivante : K2 Building, Forte 1, 2a rue Albert Borschette, Troisième étage, L-1246 Luxembourg. Fisher Investments France est agréée en tant que société d'investissement par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (« CSSF ») et en tant qu'intermédiaire en assurance auprès du Commissariat aux Assurances (« CAA ») et de l'ORIAS (sous le numéro 2020CM004). La succursale française de Fisher Investments France est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 853 467 207. S'agissant de ses services de gestion de portefeuille discrétionnaire, Fisher Investments France externalise à ses sociétés apparentées une partie des fonctions quotidiennes de gestion de portefeuille, de conseil en investissement et de trading.

Ce document reflète les opinions générales de Fisher Investments France et ne doit pas être considéré comme une recommandation personnalisée ou comme un reflet de la performance obtenue par ses clients. Rien ne garantit que Fisher Investments France maintiendra ces opinions, qui sont susceptibles de changer à tout moment si de nouvelles informations ou analyses lui sont communiquées ou en cas de réévaluation de celles-ci. Les informations contenues dans le présent document ne constituent en aucun cas une recommandation ou une prévision quant à l'évolution des conditions de marché. Elles sont fournies à titre purement indicatif. La situation actuelle ou future des marchés peut différer considérablement de celle présentée ici. De plus, aucune garantie n'est donnée quant à l'exactitude des hypothèses formulées à des fins d'illustration dans le présent document.

[i] Source : FactSet, au 13/07/2023. Sur la base de la variation annuelle moyenne en pourcentage de l'indice des prix à la consommation (IPC) (Royaume-Uni, Danemark, Suède et Norvège) et de l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) (zone euro), 2000 - 2019. L'IPC et l'IPCH sont des mesures gouvernementales des prix des biens et services dans l'ensemble des secteurs de l'économie.

[ii] Source : FactSet, au 13/07/2023. Sur la base de la variation en glissement annuel en pourcentage de l'IPC (Royaume-Uni, Danemark, Suède et Norvège) et de l'IPCH (zone euro), 2022.

[iii] Source : FactSet et Intercontinental Exchange, Inc., au 13/07/2023. Sur la base de l'indice MSCI World, dividendes nets réinvestis en euros, 31/12/1969 - 31/12/2022 et de l'indice ICE BofA Sterling Broad Market, 31/12/1996 - 31/12/2022.

[iv] Ibid.

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