Assurance-vie : un nouvel outil pour l'achat et la vente de fonds

Le logiciel mis au point par l'Union Financière George V n'est fiable qu'à 85 %. Il ne se substitue donc pas à l'expertise d'un conseiller.
Copyright Reuters

Les convictions du conseiller ne suffisent désormais plus », assène Yves Martin, directeur général de l'Union Financière George V, qui lance un nouvel outil capable de détecter les tendances baissières ou haussières des unités de compte (UC) présents dans les contrats d'assurance-vie. Cet outil, appelé « My Stop », n'est disponible à ce jour que pour les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) qui distribuent les contrats d'assurance vie et les produits financiers de l'Union Financière George V.

« Il faut dire qu'investir sur des UC reste un exercice périlleux », rappelle Thierry Scheur, consultant et fondateur de Cap Ouest. Face au risque, l'aversion des investisseurs est totale juge-t-il, « d'autant que dans le cas d'un CGPI, les fonds placés ne sont pas des actifs comme les autres, mais c'est bien du patrimoine des clients dont il s'agit. »

Ce nouvel outil devrait donc être le bienvenu en ce qu'il améliore la fiabilité des arbitrages du conseiller en gestion de patrimoine. Rassurés par cet indicateur, ce dernier aurait, selon l'Union Financière George V, plus d'aplomb au moment de recommander la vente ou l'achat de titres. En effet, « My Stop » détermine des seuils d'alerte au-delà desquels le conseiller appelle à vendre ou à acheter (voir illustration). Comment ?

Une alternative

Yves Martin se refuse à « soulever le capot » et décrire l'algorithme qui mène à ce résultat. Il affirme cependant que celui-ci est fiable à 85 %, malgré donc quelques ratés. Visuellement, l'interface affiche la liste des fonds avec leur performance et donc la tendance, haussière ou baissière, sur la période choisie (la dernière semaine, le dernier mois).

« Ensuite, c'est comme un GPS, souligne un utilisateur, on peut choisir de suivre ses indications ou pas. » « Les utilisateurs louent tant son ergonomie que ses fonctionnalités », ajoute Yves Martin. Il reconnaît toutefois que l'outil s'avère inutile sur un fonds flexible bien géré.

« My Stop » s'impose donc comme une alternative aux traditionnelles options de gestion programmée (« stop loss » « stop & go »). Si l'outil convainc, la compagnie ne s'interdit pas, à terme, de le vendre sous licence, afin que tout un chacun puisse maîtriser ses placements.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.