
La nouvelle présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse (LR) a fait de l'emploi l'une de ses priorités. Dans ce cadre, elle a détaillé cette semaine en séances plénières au conseil régional son plan dédié à l'emploi, à la formation et à l'apprentissage, qui font partie des principales compétences de la région. Elle y consacre au total près de 15 % de son budget. Mais Valérie Pécresse estime que sous la précédente mandature, la gauche a délaissé ces sujets, notamment concernant les jeunes. Des propos qui font bondir l'opposition francilienne qui juge que la nouvelle présidente de la région ne propose, au mieux, que de poursuivre les orientations données lors des années précédentes lorsque la gauche était aux manettes.
Des mesures discriminatoires
Certes, le président du groupe PS Carlos Da Silva n'émet pas d'opposition de principe sur toutes les mesures du plan de Valérie Pécresse, comme par exemple la création d'une cellule dont le but sera d'éviter les délocalisations d'Île-de-France, mais d'autres dispositifs sont jugés plus discriminatoires. En premier lieu la mesure qui consiste à « moderniser » les relations avec les centres de formation d'apprentis (CFA) de la région Île-de-France, qui en compte un peu moins de 150.
La présidente de région va en effet signer des contrats de performance avec ces CFA basés sur l'employabilité des étudiants après l'obtention de leur diplôme. Mais l'opposition craint fortement qu'à l'avenir, les soutiens financiers de la région dépendent de ces critères de performance, ce qui induirait des effets discriminatoires. « Cela découragerait automatiquement des CFA d'accueillir les publics les plus difficiles », s'inquiète la conseillère régionale Hella Kribi-Romdhane, anciennement vice-présidente (PS) de la région chargée de la formation et de l'apprentissage.
D'autant que les besoins les plus prégnants en matière d'apprentissage se situent dans les territoires les plus en difficulté. « Il est facile de comprendre que les CFA de Ferrandi - l'école française de gastronomie, située dans le sixième arrondissement parisien- et la faculté des métiers d'Evry n'auront pas les mêmes taux de réussite », explique-t-elle. Or « on ne peut pas traiter de manière indifférenciée la formation dans des quartiers plus ou moins défavorisés », juge-t-elle aussi.
Confusion entre stages et apprentis
Un autre dispositif inquiète les élus de gauche : le conditionnement des 2 milliards d'euros de subventions régionales aux personnes morales à l'embauche d'un stagiaire ou d'un apprenti. Plus concrètement, si la subvention de la région est inférieure à 23.000 euros, la structure devra embaucher un stagiaire plus de 2 mois. Et si la subvention est supérieure à ce montant, une convention sera signée avec la région définissant le type de contrat (stage, apprentissage ou formation), ainsi que le nombre de jeunes engagé.
Ce dispositif inquiète doublement Hella Kribi-Romdhane. D'une part parce qu'étant à périmètre budgétaire constant, il reviendra à créer une charge supplémentaire pour les petites entreprises, notamment associatives. Et d'autre part, parce qu'il met dans le même panier les stages et les contrats d'apprentissage, qui n'ont en réalité rien à voir. En effet, là où l'apprentissage est souvent considéré comme la meilleure voie vers l'emploi durable pour un jeune, les stagiaires sont à l'inverse souvent utilisés comme une main d'œuvre pléthorique très bon marché par les entreprises.
Cependant, le stage peut aussi jouer un rôle « de tremplin indispensable pour les jeunes cherchant un emploi et une obligation dans de nombreux parcours de formation », justifiait Valérie Pécresse. De fait, la présidente de région mise fortement sur les stages, puisqu'elle compte créer 100.000 stages supplémentaires - en plus des 1,6 million existants- d'ici la fin de son mandat. Et en parallèle, elle souhaite faire passer le nombre d'apprentis sous sa mandature de 80.000 à 100.000. Un objectif qu'elle estime, elle-même, très ambitieux.
Il faudrait qu'ELLE visite,dialogue,comprenne la situation de l'emploi en 91/94/95/77qui sont des dpts d'immigration,avec un besoin d'emplois Basic à qualifiés. Or ce n'est pas avec les casses- auto,et autres centres de tri,d’ailleurs peu performants,que le plein emploi sera obtenu, et mis en valeur.
Le rle des CCI ,CM, et autres comités d'expansion,doit être renforcé,car le besoin d'emploi sera le mieux ressenti.
Partant de là on peut comprendre que LES 78/92/93,n'ont absolument pas le même besoin,d'autant que la LES COMITÉS EXPANSION,de ces territoires sont largement dotés.
Comme pour l'Europe,nous avons 2 Projections;
UNE POUR LES MUNIS et surtout une pour les démunis à sortir de la misère.
Est'ce compréhensible pour des GENS POLITISES????et empêtres dans l'idéologie??
- il n'est pas géré par l'état mais par les employeurs qui y voient une chance pour eux d'avoir des employés de qualité formés sur leurs besoins sur le terrain: 1 à 2 jours de cours par semaine, 3 à 4 jours dans l'entreprise sur le terrain.
- ce n'est pas une voix de garage, mais une voix parallèle avec une grande perméabilité et une possibilité d'accéder à des formations universitaires ou polytechniques pour ceux qui le voudraient (autant pour l'apprenti maçon que l'apprenti électronicien).
- le taux de chômage chez les jeunes est ainsi nettement réduit car les apprentis qui terminent leur formation ont une grande expérience pratique et la confiance de leur patron.
Mais ça, c'est difficile de le faire comprendre à un enarque qui n'a jamais touché une pelle de sa vie ou un syndicat qui considère le patronat comme le grand méchant loup...
je n'ai rien compris de ce que V. Pécresse souhaite faire. Je me moque complètement des réactions et commentaires des uns et des autres. J'envisageais juste comprendre le projet. Hélas ! Pourriez vous être plus clair, en exposant simplement le programme.
Je commencerais peut-être à me faire une idée avant de lire celles des autres
Et bien sur l’électorat de droite n'en a pas profité ,ah,ah
La France a fait le choix de rémunérer les chômeurs jeunes et vieux pour ne laisser que les Actifs, en principe les plus compétitifs, travailler. Cela pouvait se comprendre pour un chômage ponctuel mais le provisoire de 1974 dure depuis...
Choisir une position intermédiaire pourrait permettre de diminuer la pression sur les actifs qualifiés de 30 à 45 ans, tout en préservant le contrat social initial et éviter les conséquences de ces inégalités dans la population.
Cela fait trente ans que j'entends dire les politiciens de tout bord, mais on voit bien au final qu'ils sont du même tous, que l'emploi est l'une de leur priorité et nous sommes passés de 1 million de chômeurs à 5 millions.
IL serait peut-être temps de les mettre enfin devant leurs responsabilités parce que là nous sommes dans des balivernes sans fin, surtout que ce ne doit être que la millième fois que l'on entend que l'apprentissage va tout résoudre et il ne résout rien, jamais.
Tout ces gens qui ont réussi à tous nous évaluer à notre travail sont incapables de s'évaluer eux-mêmes sinon ça fait belle lurette qu'ils seraient tous au chômage.
Faut vraiment être particulièrement de mauvaise foi pour écrire un commentaire comme le votre hein...
Que ne faites vous de la politique! Vous avez un commencement de vocabulaire qui peut vous conduire rapidement à la têt d'un parti comme le FN. Vous auriez pu rajouter "Que les bons à rien socialo-communistes..."
Vous avez raison de faire confiance à Pécresse, vos espoirs seront sans doute dans le futur à la hauteur de vos désillusions.
Que ne faites vous de la politique! Vous avez un commencement de vocabulaire qui peut vous conduire rapidement à la têt d'un parti comme le FN. Vous auriez pu rajouter "Que les bons à rien socialo-communistes..."
Vous avez raison de faire confiance à Pécresse, vos espoirs seront sans doute dans le futur à la hauteur de vos désillusions.