
Paris Business avec La Tribune : des écouteurs contrôlés par les neurones - 08/02
L'écosystème French Tech en Île-de-France, c'est 50% des startups françaises, 80% des montants levés et l'essentiel des licornes, c'est-à-dire les jeunes pousses valorisées plus d'un milliard de dollars.
Deux ans après sa création, la startup Wisear n'appartient pas encore à ce cercle très fermé, mais a levé 2 millions d'euros mi-janvier. De retour du Consumer electronics show (CES) de Las Vegas, son co-fondateur, Yacine Achiakh était l'invité, le 8 février, de BFM Paris et de La Tribune dans la séquence "Paris Business" de l'émission "Bonsoir Paris".
Sa technologie: des composants électriques reposant sur des interfaces neurales, autrement dit sur les nerfs et les neurones. De petits capteurs placés dans des oreillettes analysent en effet des signaux électriques liés à l'activité du cerveau, des muscles ainsi que les mouvements oculaires, et envoient un ordre à la machine concernée.
"Avec vos écouteurs, vous allez pouvoir être capables, grâce à certains mouvements du visage comme une pression de la mâchoire, de contrôler, en mains libres et en silencieux, votre musique", explique le startuppeur.
Une bourse de 90.000 euros six mois après son lancement
Le produit est aussi bien adapté pour le grand public - qui garde ses mains au chaud en plein hiver ou qui circule à vélo - que pour les professionnels. Par exemple, les fabricants de talkies-walkies, dont nombre d'opérateurs sur le terrain ont souvent les mains prises dans un environnement extérieur bruyant, seraient déjà intéressés.
"Nous vendons notre technologie sous forme de licence. C'est-à-dire que pour chaque produit équipé de la technologie, nous touchons une commission qui va être payée par le fabricant", ajoute Yacine Achiakh à propos de son modèle économique.
Soutenu six mois après son lancement par Bpifrance au travers d'une bourse French Tech Émergence de 90.000 euros ainsi que par les régions Bourgogne-Franche-Comté et Île-de-France, il témoigne que "le soutien en France pour les startups deeptech [c'est-à-dire reposant sur des innovations de rupture] est grandement aidé".
"Cela nous a permis de créer les premiers prototypes, de trouver nos bureaux, de recruter nos premiers stagiaires", poursuit le co-fondateur de Wisear.
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