
« Oui, nous sommes prêts ! » lance Anne Hidalgo aux acteurs politiques, publics et privés réunis hier au Stade Jean Bouin pour le Sommet du Grand Paris. A 315 jours de l'ouverture des Jeux olympiques et à 348 jours des Jeux paralympiques de Paris 2024, l'optimisme est de rigueur. Tout est fait pour anticiper pour les flux de visiteurs, abonde Valérie Pécresse, présidente de la région-capitale et d'Ile-de-France Mobilités.
Sauf qu'au-delà du moment festif, la fragilité du réseau de transports existant va « certainement perdurer pour les Jeux et au-delà », pointe Marc Pélissier, porte-parole des usagers en Île-de-France. « Il n'y a pas vraiment un après [Jeux] », appuie Rajae El Harrak, présidente-fondatrice de Veebya, plateforme de chauffeurs spécialisés.
Ce ne sera guère mieux du côté de l'immobilier. Les ventes d'appartements franciliens ont reculé de 25% en un an, alors que les Franciliens rêvent toujours de devenir propriétaires selon le sondage Ifop pour les Notaires du Grand Paris et La Tribune. Plus de la moitié (55%) estime pourtant que le projet du Grand Paris ne facilitera pas l'accès à la propriété.
En 2019, le transport et le logement figuraient en tête des préoccupations des Franciliens au lendemain de la crise des « Gilets jaunes ». En 2023, rien n'a changé. Il devient urgent de changer de braquet.
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