Municipales : les Dijonnais prolongent l'ère Rebsamen

François Rebsamen a été réélu, ce dimanche, maire de Dijon et entame ainsi un quatrième mandat. En place depuis 2001, l'ancien ministre du Travail de François Hollande a remporté 43,52% des suffrages, devant Emmanuel Bichot (34,85%), et Stéphanie Modde (21,63%). A nouveau, peu d'électeurs se sont déplacés pour voter.

Malgré une très faible participation - 33,40% de votants seulement - le maire sortant, François Rebsamen (PS) a été réélu, sans surprise, avec 43,52% des voix, face à Emmanuel Bichot (LR) qui totalise 34,85% de suffrages, suivi par la candidate écologiste Stéphanie Modde avec 21,63% des voix.

Les Dijonnais ont voté pour la continuité. Et pour cause, la capitale des Ducs de Bourgogne affiche un endettement historiquement bas, passant de 235 millions d'euros en 2008 à 140 millions d'euros en 2020. « Les dépenses de fonctionnement sont maîtrisées, notre capacité d'investissement est soutenue, tous les indicateurs démontrent que la ville est bien gérée », assure François Rebsamen, qui débute son quatrième mandat.

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Quatre mesures phares à retenir dans son programme économique afin de préserver le pouvoir d'achat des Dijonnais : geler les taux des impôts locaux pour les six prochaines années ; préserver les services publics municipaux accessibles à tous en fonction des revenus ; maintenir la gratuité des musées et des bibliothèques, des temps d'activité périscolaire et de la navette électrique DiviaCity et baisser significativement le prix de l'eau dès avril 2021.

Coté entreprises, le maire PS avait promis lors du débat avant élections sur France 3 Bourgogne : « un plan d'aide à hauteur dans un premier temps de 700.000 euros et d'attirer de nouvelles entreprises, comme Savoye, actuellement installée dans l'agglomération beaunoise. On va les accueillir, ce sont 300 emplois à la clé ». Côté emploi justement, François Rebsamen se tourne vers les jeunes alors que la crainte d'une génération sacrifiée plane sur les nouveaux entrants du marché du travail en septembre, le maire PS prend l'engagement d'augmenter « dès cet été (...) le montant et le nombre des bourses d'étude ». Il demande également au gouvernement le retour des emplois aidés « si injustement supprimés ».

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Les Dijonnais ont-ils réellement profité du soutien économique aux entreprises locales ?

Le candidat de l'opposition, Emmanuel Bichot, proposait un levier foncier et immobilier pour démarcher les entreprises du territoire et prospecter des entreprises extérieures. « Grâce à une aide financière, nous souhaitions attirer de nouvelles activités car le foncier est trop cher sur Dijon. Il y a des zones qui vieillissent mal et de nouvelles zones qui tardent à voir le jour ».

Autre levier proposé par l'opposition : réorienter la commande publique vers les entreprises locales. « Aujourd'hui, les commandes publiques sont trop tournées vers des grands groupes nationaux et internationaux, par rapport aux entreprises locales », souligne Emmanuel Bichot. Pour le dynamisme de la métropole, le candidat LR proposait la création d'emplois par le soutien aux acteurs locaux en organisant par exemple, des assises de la relance économique pour développer l'attractivité économique, industrielle, numérique et touristique de Dijon et la création d'emplois, avec tous les acteurs économiques locaux.

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