Audioguides : Vox inzebox conforte sa place de leader en France

La société marseillaise a été à l'origine des premiers contenus audios et vidéos disponibles sur téléphone en 2001. Depuis, plus de 4 500 contenus ont été produites en plusieurs langues.
Voz inzbox, créateur et diffuseur de guides audio et vidéo à vocation culturelle et touristique, a crée plus de 100 applications pour iPhone, iPad, Android. © Voz inzbox

« Une bonne idée vaut 1 dollar, un bon plan, 10 dollars et une bonne équipe, 1 million de dollars ! », lance Yann Le Fichant, co-fondateur avec son actuel directeur général, Dominique Soler, de Vox inzebox, une société marseillaise créée en 2000 (C.A. de 1 million d'euros, 11 salariés) et qui produit et diffuse des contenus audio et vidéo sur les lieux, monuments, événements ou ?uvres.
Depuis son premier contenu disponible sur le téléphone service en 2001, plus de 4 500 contenus sont disponibles à ce jour en plusieurs langues. Plus de 18 millions ont été téléchargés depuis 2006. Et plus de 100 applications ont été créées. L'entreprise a bien géré les différentes vagues high tech avec un business model qui se rémunère sur la vente, aux collectivités locales et aux institutionnels, des contenus vidéo et audios dont elle reste propriétaire, la diffusion via 180 partenaires (dont voyages-sncf, Orange, Fnac, Cityvox, etc.) sur divers canaux numériques (mobile, internet, web, GPS) et la création d'applications pour iPhone, iPad, Android.

Dupliquer le modèle en Italie et en Espagne

Aujourd'hui et quelques levées de fond plus tard (totalisant 687 000 euros) qui ont laissé aux fondateurs 53 % du capital, la société détient en France "au moins 50 % du marché adressable et 80 % du marché adressé. Nous travaillons avec 150 des plus grandes villes, la moitié des départements et des régions. Nous démarchons désormais le secteur du tourisme business. Et nous sommes en cours de création d'une filiale à Milan. En 2011, nous avons réalisé à l'export 20 % de façon opportuniste", souligne Yann le Fichant.
L'ingénieur diplômé de l'Université de technologie de Compiègne et d'un MBA de l'IAE d'Aix-en-Provence n'exclut pas une nouvelle augmentation de capital pour dupliquer son modèle à l'étranger, d'abord en Italie puis en Espagne.
 

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