
Début novembre, dans un entretien accordé à Acteurs de l'économie, le magazine rhônalpin associé de La Tribune, Philippe Grillot, le président de la CCI de Lyon alors en fonction, avait fustigé la réforme en cours des chambres de commerce - « aussi mal préparée que mal appliquée » - et appelé à la disparition de la chambre régionale, la CCI Rhône-Alpes. Moins d'un mois plus tard, les élus consulaire lyonnais l'ont démis de ses fonctions et élu son vice-président, Emmanuel Imberton, à la tête de l'institution.
Levée de boucliers
La « bombe » lâchée par Philippe Grillot avait, il est vrai, aussitôt déclenché un séisme dans le landernau patronal et politique lyonnais, et provoqué une levée de boucliers du Medef et de la CGPME locaux. Après de vaines tentatives du préfet de Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, pour apaiser le climat, puis la démission en bloc des neuf membres du bureau de la CCI de Lyon, rendez-vous était donc pris ce lundi 2 décembre, jour de l'assemblée générale pour procéder à la destitution de Philippe Grillot. De fait, l'ex-président n'avait pas voulu de son propre chef remettre son mandat et s'est même battu jusqu'au bout, refusant, en sa qualité de président de séance, d'organiser les élections.
Entrepreneur loyal et sérieux
La préfecture a donc dû prendre la main. Le scrutin a été dès lors sans surprise, Emmanuel Imberton, membre de la CGPME, et jusqu'ici premier vice président, a été élu par 47 voix sur 53 votants. Ce quinquagénaire (55 ans), qui dirige la Cotonnière lyonnaise, une PME évoluant dans l'univers des arts graphiques (marquage, signalétique, etc.), est présenté comme un entrepreneur loyal et sérieux. Il aura pour première tâche de ramener la stabilité au sein de l'institution consulaire dont l'image a été sérieusement écornée par tout cet imbroglio patronal.
Quant au "mille feuilles", en matière de développement économique, les CCI ont une compétence officielle, légale, depuis plus de 115 ans. A vous de faire le compte des structures qui sont venues après elles sur le même sujet...
Pour preuve, plus elles ont enflé ces CCI, plus la France va mal économiquement.
Toutes ces structures comme les CCI, les agences blas blas banquets, les faux centres de faux experts autoproclamés, toutes sont juste bonnes à boucler sans tarder, sans ménagement.
Que les fonctionnaires virés se mettent à leur compte pour exercer leurs piètres talents.
parties intégrantes du fameux mille feuille administratif ruineux français
elles se content de servir leurs dirigeants
et d'employer des pseudos fonctionnaires qui ont pour malin plaisir de faire concurrence déloyale aux professions libérales qui paient des TAXES pour frais de CCI Chambres de Commerce et d'Industrie
pour abreuver tout ce beau monde ou s'arrangent le MEDEF la CGPME l'UIMM et autres syndicats bien à la française,
en plusdes fameuses TAXES plutôt "dimes" ponctionnées sur les entreprises,
ces CCI sont bénéficiaires d'aides subventions en provenance de l'Etat, des Régions, du Département tous plus généreux les uns que les autres